L'ancienne joueuse pro CS:GO Shayene « shAy » Victorio a été condamnée à 116 ans de prison pour détournement de fonds. Elle fera appel.

Une peine de 116 ans pour escroquerie

Shayene « shAy » Victorio est une ancienne joueuse professionnelle de Counter-Strike 1.6 (de 2010 à 2013) et Counter-Strike : Global Offensive (de 2013 et 2019), avant de prendre officiellement sa retraite en mai dernier. Elle a notamment défendu les couleurs des formations MIBR, PaiN Gaming ou encore Vivo Keyd. 

Elle a été poursuivie en justice et condamnée en première instance pour détournement de fonds, information révélée par nos confrères du site Coluna do Leo Dias no UOL. Connue également pour être la nouvelle petite amie de Jean Paulo Fernandes Filho, gardien de but au São Paulo Futebol Clube (actuellement suspendu) qui a récemment fait parler de lui suite aux accusations d'agression faites par son ex-femme, shAy a été condamnée à 116 ans de prison pour avoir escroqué plus d'une centaine de personnes.

Le site Coluna do Leo Dias no UOL indique également que le parquet de São Paulo a contacté et entendu les plaintes de 118 personnes au total, accusant la société commerciale visiblement créée / gérée par Shay et son ex-partenaire, de les avoir escroquées.

Fer ne semble pas être dans le coup

Certaines personnes soupçonnaient Fernando « fer » Alvarega, joueur CS:GO chez MIBR, d'être ce fameux partenaire, mais le portail brésilien d'ESPN précise que le couple vivait en relation entre 2017 et 2019 et que les faits concernant l'entreprise auraient eu lieu entre 2013 et 2017, c'est à dire avant la relation avec fer.


Shayene « shAy » Victorio affirme être innocente

L'enquête menée par le Groupe d'action spéciale de lutte contre le crime organisé (GAECO) a révélé que shAy était au courant des actes répréhensibles qui se sont produits (manque de stocks, commandes non-honorées, etc.) et qu'elle avait parlé à plusieurs clients qui s'étaient plaints, leur déclarant que le camion qui livrait les marchandises était tombé et avait endommagé tous les produits.

Comme nous le mentionnons plus haut, la peine requise est de 116 ans, sans compter l'amende. Or, la loi brésilienne autorise un maximum de 30 ans de prison (article 75 du code pénal) ; Shay prévoit donc de faire appel du précédent jugement et pourrait ainsi voir sa peine allégée. De plus, son avocat a déclaré à Coluna que l'entreprise appartenait à son père ainsi qu'à l'ex-partenaire de shAy et que sa cliente « est la victime de diffamation sur Internet, des gens créant de fausses pages pour l'attaquer, simplement à des fins de commérages et de malveillance ».

La principale concernée a également déclaré de son côté que la société appartenait à son ex-partenaire et qu'un contrat avait été signé à la fin de leur relation afin qu'il assume pleinement la responsabilité de cette entreprise. 

Cette affaire est donc loin d'être terminée...