Les 10 pires performances des coachs lorsqu'ils ont dû rejouer (1/3)

Publié par Mac_Coy le 23 sept. 2021

Récemment, lors de l'ESL Pro League Saison 14, une équipe a été dans l'obligation de jouer ses matchs avec son entraîneur pour ne pas avoir à déclarer forfait. Cette situation n'étant pas inédite, c'est l'occasion pour nous de compiler les 10 fois où les entraîneurs ont joué et où leurs performances ont été catastrophiques.

Page 1 : Place au premier épisode

Page 2 : 2016 : THREAT MLG Columbus

Page 3 : 2017 : lmbt DreamHack Open Austin

Page 4 : 2018 : maLeK ELEAGUE Boston

mousesports contre HellRaisers à la qualification fermée européenne

Un nouveau nom fait son entrée dans notre liste, il s'agit de l'ancien joueur de Counter-Strike 1.6 devenu entraîneur dès 2010 : Sergey "lmbt" Bezhanov. On se retrouve au printemps de l'année 2017, quand l'Ukrainien est encore chez mousesports, un club qui l'accueillera pendant presque trois ans entre 2016 et 2019. C'est donc en plein milieu de son mandat que cette aventure prend part, alors que les joueurs mouz cherchent à se qualifier pour la DreamHack Open 2017 qui doit se jouer à Austin aux États-Unis. Normalement si vous lisez Amérique vous pensez immédiatement VISA, eh bien cette fois ce n'est pas le cas. En effet c'est dès la qualification fermée européenne, en ligne, que les problèmes débutent côté mousesports. Ils sont invités par les organisateurs, sont parmi les favoris mais il n'y a qu'un seul ticket d'invitation à récupérer pour Austin, et en face on retrouve notamment GODSENT, HellRaisers, Team Kinguin ou encore BIG. Le tableau est par conséquent relevé et ils ne sont pas trop de cinq titulaires pour s'imposer... Or c'est là que l'histoire déraille.

Sergey "lmbt" Bezhanov (c) HLTV

Tout commence bien pour les mousesports, ils s'imposent en quart de finale contre les Suédo-Norvégiens de TzatzikiKlubben 2-0 (16-08 Cobblestone / 16-08 Nuke) mais déjà lors de ce premier duel assez facile un problème survient. Dès le changement de côté sur la première carte, l'Allemand Denis "denis" Howell doit quitter son poste en urgence. Il est victime d'un mal d'estomac et de vomissements, le coach reprend immédiatement la main et termine le travail d'une fort belle manière. Problème, dans moins de 3 heures maintenant la demi-finale se joue, et cette fois c'est contre un adversaire beaucoup plus coriace : HellRaisers.

Dans le clan mouz c'est l'alerte rouge, Denis "denis" Howell est toujours dans un sale état et poursuit sa vidange gastrique pendant que le reste de l'équipe ne sait plus trop comment elle doit jouer. Il est maintenant 18h20, on attend toujours des nouvelles en provenance de Denis et quand elles arrivent elles ne sont pas bonnes du tout, alors Sergey "lmbt" Bezhanov se décide à reprendre la souris, une décision qui est saluée sur la première carte mais qu'il regrette certainement amèrement sur la seconde. Finalement aux alentours de 21h lorsqu'il s'agit de disputer la manche décisive, denis est de retour à son poste. Il ne joue pas à 100% de ses moyens mais suffisamment bien pour faire bien mieux que son entraîneur. En effet lorsque l'Allemand est de retour, ses camarades sont à égalité après avoir remporté Cobblestone 16-09, mais ils viennent de recevoir une fessée sur la carte qu'ils ont eux-mêmes choisi Cache 03-16. Finalement dans des conditions totalement particulières mousesports s'incline 1-2 avec une dernière défaite 12-16 sur Mirage.

Les statistiques détaillées du match mousesports vs. HellRaisers sur Cache (c) HLTV

Si sur Cobblestone lmbt a pu compter sur ses quatre joueurs pour masquer ses lacunes, tandis qu'il essaie tant bien que mal de faire son possible, sur Cache il est totalement muselé. 0,36 de rating, 33,8 de dégâts moyens infligés par round, seulement 4 frags (dont 3 headshots) et 1 seule assist sachant qu'il est éliminé à 17 reprises sur les 19 rounds qui sont joués. Sa performance en attaque est calamiteuse, mais il n'est pas seul puisque l'Espagnol Christian "loWel" Garcia Antoran fait un tout petit peu mieux avec un rating de 0,46. Ce match n'a pas vraiment de conséquence sur l'effectif, on note toutefois que trois semaines plus tard Timo "Spiidi" Richter est mis sur le banc tandis que l'organisation officialise le recrutement de la pépite estonienne de 17 ans à l'époque, toujours en son sein aujourd'hui, Robin "ropz" Kool.