Les 10 pires performances des coachs lorsqu'ils ont dû rejouer (1/3)

Publié par Mac_Coy le 23 sept. 2021

Récemment, lors de l'ESL Pro League Saison 14, une équipe a été dans l'obligation de jouer ses matchs avec son entraîneur pour ne pas avoir à déclarer forfait. Cette situation n'étant pas inédite, c'est l'occasion pour nous de compiler les 10 fois où les entraîneurs ont joué et où leurs performances ont été catastrophiques.

Page 1 : Place au premier épisode

Page 2 : 2016 : THREAT MLG Columbus

Page 3 : 2017 : lmbt DreamHack Open Austin

Page 4 : 2018 : maLeK ELEAGUE Boston

Envy contre Quantum Bellator Fire à l'ELEAGUE Major Boston

Damien "maLeK" Marcel fait partie des meilleurs entraîneurs du monde sans contestation possible, mais avant de basculer derrière les joueurs il se trouvait en face de l'écran. Fort d'une carrière de plus de 10 ans en tant que joueur, il a pris la décision de basculer dans le coaching en 2016 lorsqu'il a rejoint l'équipe Owly Six. Ensuite il a gravi les échelons pour réussir à intégrer la prestigieuse structure EnVyUs et sa section Counter-Strike: Global Offensive entièrement tricolore : Envy. C'est en février 2017, en même temps que Cédric "RpK" Guipouy, Alexandre "xms" Forté et David "devoduvek" Dobrosavljević, qu'il est officialisé à ses fonctions. Certainement qu'à cette époque il ne pensait pas que moins d'un an plus tard, il allait devoir se retrousser les manches et disputer son premier Major CSGO en tant que joueur. Le résultat sera d'ailleurs catastrophique pour la Team Envy qui en tirera comme conclusion de placer Alexandre "xms" Forté sur le banc pour le remplacer par le double vainqueur de Major Fabien "kioShiMa" Fiey.

Damien "maLeK" Marcel joue son premier Major (c) HLTV

Mais alors que s'est-il passé pour que maLeK se retrouve en plein mois de janvier 2018, à Boston, derrière le PC pour jouer l'un des rendez-vous les plus importants de la saison ? Eh bien tout simplement l'absence pour cause de maladie d'un des membres de l'effectif. En effet Cédric "RpK" Guipouy tombe malade et il n'est même plus en mesure de se tenir debout tellement il est fiévreux. Bourré de médicaments il est placé au repos après avoir tout de même tenu son rôle lors des premières sorties de son équipe. Avec leur statut de Challengers, les Envy doivent passer par une première phase de poules avant de pouvoir accéder au tableau où se trouvent les Légendes. Avec leur effectif ils ont largement les moyens d'y arriver à cinq, sauf que la poule au format Suisse commence très mal et cela même si Cédric "RpK" Guipouy est encore aux côtés de ses camarades à ce moment-là.

Une défaite contre Cloud9 d'entrée 11-16 sur Cache, puis une suivante lourde de conséquences contre Renegades 06-16 toujours sur Cache et finalement enfin une victoire, dans la difficulté, contre les Chinois de Flash Gaming 16-13 sur Inferno et voilà que RpK, qui s'est montré plutôt concerné par rapport à certains de ses coéquipiers (rating à 1,04), tombe malade et devient indisponible. Damien "maLeK" Marcel n'a donc d'autre choix que de reprendre du service, pas franchement motivé ni convaincu que cela soit une bonne solution, surtout vu ce qu'il a vu de la part de certains de ses joueurs depuis le début du tournoi. Le match est décisif contre les Russes de Quantum Bellator Fire, celui qui l'emportera s'accordera une dernière chance de franchir cette première étape du Major et ainsi de rejoindre les Légendes. Le perdant sera définitivement éliminé et n'aura plus qu'à faire ses valises.

Les statistiques détaillées du match Envy vs. QBF sur Inferno (c) HLTV

Le duel débute, il est plutôt équilibré grâce principalement à un Adil "ScreaM" Benrlitom qui marche sur l'eau. Il termine d'ailleurs la partie sur le score dingue de 31 frags (dont 16 headshots), 3 assists, 102,2 de dégâts moyens par round et un rating de 1,54. Il est par la suite logiquement élu homme du match et pourtant Envy s'incline 12-16 et nul doute qu'avec RpK ils l'auraient emportée facilement. Les statistiques de maLeK sont catastrophiques tout comme son match, seulement 5 ennemis éliminés (dont 3 par un headshot), 6 assists, 35,7 de dégâts moyens par round et un rating de 0,47. Si on ajoute à cela qu'il n'a survécu qu'à 6 manches sur les 28 qui ont été jouées, on comprend mieux pourquoi bien qu'étant fondamentalement inférieurs individuellement, les Russes avait la chance d'avoir un collectif homogène sans remplaçant.