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Avant-hier c’est donc un éditeur mythique qui a publié, Atari, qui même s'il n’est plus que l’ombre de lui-même parvient à continuer à s’enfoncer dans le rouge. Take Two a lui bénéficié de la sortie de son titre phare de l'été, L.A. Noire.

Plus on est de fous plus on Atari

Le chiffre d’affaire d'Atari est donc en baisse à 57 petits millions d’euros, moitié moins que lors de l’exercice précédent, mais le résultat opérationnel parvient à se hisser dans le vert avec un gain de 500 000 euros. Si l’on inclut le service de la dette financière du groupe qui atteint 36 Millions d’Euros et les charges exceptionnelles, Atari perd tout de même 6 Millions d’Euros.

Cryptic Studios, le développeur de Star Trek Online qui aura coûté 5,3 Millions d’Euros à sa maison mère cette année sera vendu et le démantèlement se poursuit donc pour feu Infogrames. Selon une note de recherche de Natixis, UbiSoft pourrait être intéressé par la reprise d’un studio qu’il convoitait déjà lors de son rachat par Atari à la fin 2008.

Comme chaque année, Atari est plutôt optimiste sur son avenir « La société s'attend à une amélioration continue de son résultat opérationnel courant réel au 1er semestre et au maintien de sa profitabilité au second semestre, comparés aux périodes équivalentes de l'exercice 2010/2011 ». Son endettement risque toutefois de devenir problématique assez rapidement, mais Les Echos nous rappellent que cela fait presque dix ans qu’Atari n’avait pas dégagé de résultat opérationnel positif, et l’action s’est donc envolée de 7% hier. Toutefois elle risque de subir encore longtemps sa réputation d’action parmi les plus manipulées de la côte Parisienne. Valant 1450€ en Mars 2000, l’action s’achète aujourd’hui aux environs de 3 euros.

DSK et L.A. Noire

Même si le New York des années 2011 n’est pas le Los Angeles de 1947, L.A. Noire pourrait bénéficier du Momentum de la grande enquête policière autour de l'affaire DSK. Le jeu publié par Rockstar Games, label appartenant à Take-Two Interactive Software a en tout cas été accueilli à bras ouverts par les traders de Manhattan qui ont accepté d’acheter les actions de son éditeur 6% plus cher le jour de leur sortie. Les critiques plébiscitent le titre qui devrait se vendre à 4 Millions d’exemplaires et créer une nouvelle licence populaire plus politiquement correcte que Grand Theft Auto.