N’avez-vous jamais rêvé devenir la meilleure gâchette de l’Ouest ? Les duels les yeux dans les yeux ne vous ont jamais effrayés ? Une grande envie de chevaucher pendant des jours avec votre cheval et votre arme comme seule compagnie ? Dans ce cas, je pense avoir le remède qu’il vous faut…

 

Call of Juarez Gunslinger

 

Retour aux sources dans un univers western pour cet opus de Call of Juarez. Après la déception qu’a été Call of Juarez : The Cartel, Ubisoft et Techland avaient grand besoin de se rattraper et l’on peut considérer la chose faite. Dans cet épisode, vous incarnez Silas Greeves, un chasseur de primes qui nous raconte ses aventures, et c’est d’ailleurs le vrai point fort de Call of Juarez : Gunslinger. En effet, vos péripéties sont rythmées par la narration de Silas Greeves, mais également par les commentaires de son assistance qui y met son grain de sel et qui peuvent parfois faire changer Silas d’avis sur sa version des faits, ce qui va donc changer ce qui se passe sous vos yeux pendant que vous contrôlez le personnage. Il se peut par exemple que la météo passe du ciel dégagé au brouillard intense, que les Indiens que vous combattiez se transforment en cow-boys ou, encore, tout simplement que l’un des membres de l’auditoire s’endorme pour qu’on entende les ronflements et que Silas s’arrête dans son histoire pour le réveiller. C’est vraiment une approche assez originale en terme de narration, ce qui permet en soi d’en faire déjà un bon jeu.

 

De l'arcade et du fun que demander de plus

 

Tu ne l'as pas volé celle-là brigand

Coté gameplay, l’accent est clairement mis dès le début sur un coté très arcade, avec des ennemis relativement nombreux qui meurent en deux balles maximum, mais surtout un système de scores et de combos : plus vous tuez d’ennemis à la chaîne, plus gros sera votre score et donc votre expérience accumulée. Cette expérience vous permettra de débloquer des compétences dans 3 catégories différentes à savoir le maniement des pistolets, des fusils, et aussi des armes plutôt orientées corps à corps comme la carabine ou le fusil à canon scié. Ces compétences vous transformeront au fil des niveaux en un véritable pistolero capable d’abattre tous les ennemis qui se présentent à lui. Il est clair que si vous recherchez un réel défi, le mode histoire n’est pas fait pour vous, car les ennemis sont plus des cibles présentes pour vous permettre de gagner des points d’expérience que de réels dangers. Mais c’est justement là où ce jeu est bon, c’est qu’il permet de passer un moment de détente fun, sans aucune prise de tête, avec des possibilités de tuer plusieurs ennemis d’un seul coup lors de séquences de QTE ou encore d’esquiver une balle qui aurait dû vous être fatale.

 

Qui tirera plus vite que son ombre ? 

 

Préparez-vous à dégainerLes duels sont également très bien réalisés, avec une difficulté relativement bien dosée et qui demande une certaine pratique pour pouvoir triompher facilement des différents adversaires qui se mettront en travers de votre route… Le mode arcade est quant à lui un mode purement basé sur le scoring et les compétiteurs se prendront vite au jeu d’obtenir le meilleur score sur le leaderboard online. Le mode nouvelle partie plus est le bienvenue pour ceux qui souhaitent essayer le jeu dans un autre mode de difficulté ou qui veulent à tout prix obtenir tous les objets disséminés dans les différents niveaux ainsi que les différentes améliorations.

 

Pas futé, mais qu'est-ce que ça défoule

 

Du côté de l’IA, il est clair qu’il est extrêmement rare de se faire surprendre par un ennemi. Le seul problème qu’ils posent est le fait qu’ils soient nombreux et que parfois il est difficile de voir d’où ils nous tirent dessus alors qu’eux semblent toujours savoir où vous êtes. De même pour les combats contre les quelques boss qui ne posent pas de réelles difficultés à part savoir bien se mettre à couvert quand la vie est basse histoire de pouvoir de nouveau vider tous ses chargeurs et ainsi entamer sa barre de vie. Les niveaux sont également des grands couloirs, mais dans ce type de jeu, ce n’est pas vraiment la découverte qui nous importe, mais plutôt l’action à l’état pur et de côté ci, on est relativement bien servis avec des balles qui fusent à gogo !

 

De jetset radio aux contrées du farwest

 

De l'action et du cell shadingFinissons sur les graphismes et le parti pris du cell shading qui permet un ensemble au final plutôt réussi et même joli, on a souvent tendance à oublier justement ces graphismes et profiter de la fluidité que cela procure avec une configuration modeste. Le gros défaut est l’interface qui est constituée d’un cadre noir tout autour de l’écran est qui peux être gênant dans les premières heures de jeu. En parlant d’heures de jeu, la durée de vie du mode histoire est relativement limitée.

 

Pas cher chez DL.compare

 

Pour ma part, il m’a fallu à peine 4 heures en mode difficile pour finir le jeu la première fois, le tout en récupérant quelques pépites de vérité – pépites qui permettent d’en apprendre énormément sur le Far West et qui sont relativement complètes. Mais bon, 4 heures pour le mode histoire, sachant qu’étant un peu perfectionniste, je l’ai refait pour débloquer toutes les compétences et armes ainsi que toutes les pépites de vérité sans compter les quelques heures à m’amuser sur le mode arcade, et le tout pour un prix très correct (disponible à environ 11€ chez dlcompare.fr en cliquant ici ) comparé à de grands titres qui se vendent 60€ pour des durées de vie en solo égale à Call of Juarez : Gunslinger.

 

Un système de compétences simple La narration vous tiendra en haleine

 

Pour résumer, ce titre a des défauts en ce qui concerne l’IA des ennemis et les graphismes qui peuvent ne pas convenir à tout le monde. Mais à côté de ça, il est très jouissif de se prendre pour un cow-boy à qui rien ni personne ne fait peur et de tuer tous ceux qui croisent notre chemin, et ce, pour un petit prix.

 

 

 

Call of Juarez gunslinger

Satisfaisant


Les plus Les moins
Un bon défouloir Le cadre noir autour de l'écran
Un prix très correct L'IA un peu faible
La narration Les niveaux en couloir