ESWC : La position du g7 connue

L'ESWC débute demain et c'est le moment qu'a choisi le g7 pour faire parler de lui. En effet nous n'avions pas eu de nouvelles de l'organisation depuis décembre dernier (cf : article) lorsqu'elle avait présenté un plan d'action drastique envers les événements en retard de paiement. On ne sait pas vraiment ce qu'a donné la pétition proposée il y a plusieurs mois, mais visiblement l'effet dissuasif qu'elle a pu avoir est déjà une bonne nouvelle puisqu'on sait que la CPL a choisi de faire profil bas en assurant un remboursement, au cas par cas, des équipes et joueurs concernés. Maintenant c'est au tour de l'ESWC de devoir bouger plus qu'il ne l'a fait jusqu'à maintenant et, inutile de préciser que la pression autour de l'événement devient de plus en plus forte à quelques heures de son ouverture.

 

 

Première nouvelle, on apprend que quoi qu'il arrive les vainqueurs de l'ESWC 2010 verseront 10% de leurs gains à leurs représentants de 2008, par exemple sur Counter-Strike cela signifie que Frag eXecutors recevra, et ce même s'ils n'étaient pas présents, un petit pécule à la fin du tournoi. Voici  pour mieux comprendre cela la traduction du communiqué explicatif à ce sujet :

 

Le g7 est rentré directement en relation avec l'ESWC et ses dirigeants depuis que l'événement 2010 a été annoncé. Après une correspondance concernant les cash prizes impayés, l'ESWC avait promis qu'il régulariserait cette situation. Toutefois le sujet a rapidement été éludé par la suite. Ensuite l'Electronic Sports World Cup a assuré le g7, ainsi que la communauté à l'aide de preuves tangibles, qu'ils étaient en mesure de payer rapidement le cash en 2010. D'un autre côté les dirigeants n'ont pas suffisamment apporté d'assurances au sujet des impayés passés (notamment ceux de 2008).

Nous souhaitons tous que l'ESWC renaisse avec succès de ses cendres mais pas aux dépens des vainqueurs passés (notamment ceux de 2008) qui n'ont jamais reçu leurs gains. Nous estimons qu'il n'y a pas eu assez de communication concernant les remboursements des précédents événements, c'est donc pour cette raison que le g7 a choisi d'agir à l'aide de ces trois actions distinctes (ndlr : voir ci-dessous)

 

Comme on peut le constater, il semble que les négociations avaient bien débuté entre les deux mastodontes mais qu'avec le temps, le g7 estime que le sujet des impayés a été quelque peu mis de côté par le staff français. C'est pour cette raison qu'ils ont choisi de remettre la pression peu de temps avant le lancement de la compétition avec l'annonce de trois actions significatives :

 

1) Étant donné que l'ESWC n'a toujours pas payé ce qu'il devait aux vainqueurs de 2008, le g7 a décidé que 10% du cash remporté en 2010 sera reversé aux vainqueurs de 2008. Toutes les écuries qui ne font pas partie du groupe sont invitées à nous suivre en rendant leur volonté public sur leurs portails internet.

2) Le g7 accorde une période de 90 jours à l'ESWC à partir de la fin du tournoi de 2010. Durant cette période l'Electronic Sports World Cup devra payer l'intégralité du cash de son événement et publier un communiqué expliquant ce qu'il en est de l'argent de 2008. Si jamais ces deux demandes n'étaient pas respectée après la période de 90 jours octroyée, le g7 boycottera immédiatement l'ESWC.

3) Le mois suivant l'ESWC 2010, le g7 rendra également publique son plan d'action concernant les autres événements avec lesquels nous avons des problèmes de paiements.

 

Comme vous pouvez le constater, il semble que la position du g7 se soit assouplie en autorisant leurs équipes à se rendre à Disneyland Paris, toutefois ils ne relâchent pas du tout la pression, ce serait même plutôt l'inverse. Stéphane Cosse est donc pris dans l'étau et la réussite de son pari de 2010 est capitale s'il souhaite poursuivre l'aventure en 2011 car sans les poids lourds, on voit mal comment sa Coupe du Monde pourrait en être encore une. Nous verrons bien si ce coup de communication brutal aura de l'effet ou non à l'issue de la compétition, en attendant restez connectés sur Team-aAa.com pour d'autres informations à ce sujet.