Tournoi historique pour le jeu-vidéo en France, l’ESWC est de retour avec en bonus un français en tant que défenseur du titre. Avec la mise en place des WCS par Blizzard, l’épreuve StarCraft II de l’ESWC a perdu un peu de son prestige de « coupe du monde ». Néanmoins, la fête sera belle et on espère entendre encore la Marseillaise retentir samedi.
Félicitations du jury
Katsuni, actrice professionnelle (crédit photo Petit Coeur)
Stephano (Evil Geniuses)
De retour de suspension après avoir choqué les puritains outre Atlantique pour une blague de mauvais goût, le français entame un mois marathon. ESWC, Lone Star Clash, WCS World, DreamHack Winter et IPL 5, voilà le programme surchargé du Zerg qui va devoir réaliser les cinq travaux d’Hercule. Il devra en plus être performant pour justifier son nouveau refus de participation à la GSL, où tous ses fans l’attendent. A la vue des joueurs présents, le français est favori à sa succession. En effet pas de gros Terrans coréens, le seul membre du genre étant ForGG. Certes le coréen a battu Stephano à la DH Valencia, mais c’est plus le Zerg qui a perdu que son adversaire qui a gagné. L’obstacle principal pour Stephano sera sans doute Squirtle, mais on connait la qualité de son ZvP, de quoi légitimement espérer conserver son titre. Attention quand même à ne pas se faire surprendre en ZvZ.
Squirtle (StarTale)
Carapuce est passé proche d’évoluer directement en Tortank à plusieurs reprises lorsqu’il a atteint la fina le de la GSL Code S puis celle des WCS Corée. Pourtant, toujours pas de titre majeur pour le Protoss. S’il fait parti des deux favoris principaux, Squirtle avait subit une dure défaite la dernière fois qu’il a été confronté au français. Quelques mois ont passé et les deux joueurs sont toujours parmi les meilleurs représentants de leur race, leur confrontation sera surement le choc des titans de cet ESWC.
Mention très bien
ForGG (Millenium)
Oui, ForGG a réalisé deux bonne sorties en terminant respectivement troisième puis deuxième à l’ASUS assembly summer puis à la DreamHack Valencia. Mais une chose frappe quand on observe le Terran de plus près, son manque de variété dans le jeu. Probablement trop agressif considérant la qualité impressionnante de ses mécaniques de jeu, ForGG coince contre les meilleurs, et s’ils jouent à leur niveau, Stephano et Squirtle se doivent de le battre. Le coréen est un prétendant au podium, mais sauf changement dans son jeu, il sera surement trop court pour le titre.
Bly (Acer)
Seul représentant de l’armada Zerg du panda Kaoru, Bly est parmi les joueurs très en forme du moment. Après avoir raté la qualification aux WCS Monde pour une place, il s’est rattrapé en finissant second à la DH Bucarest, battu dans ces deux tournois par son coéquipier Nerchio. Agressif à l’extrême, Bly peut battre n’importe qui dans ce tournoi, mais il est régulièrement mis en difficulté par les joueurs qui jouent safe, et aura donc du mal à déstabiliser les meilleurs.
TargA (Mindfreak)
Révélation de l’automne, le Zerg (si c’était nécessaire de préciser la race d’un joueur qui tourne bien en ce moment) a réalisé deux belles performances aux DreamHack hors de Suède. Le norvégien a même battu des coréens avec notamment la seule défaite de Mvp aux IEM Cologne à son tableau de chasse. Le voir sur le podium ne serait pas plus choquant que ça mais le titre semble plus inaccessible pour un joueur qui n’a pas une énorme expérience des tous derniers rounds.
Xigua (Infinity Gaming) (est en fait forfait pour cause de visa)
Probablement le moins connu de la liste des challengers pour un lecteur non averti, ceux qui portent une attention plus poussée à la scène ne seront pas surpris. Le chinois sort rarement de ses terres, mais évolue au plu haut niveau quand il le fait. Vice champion du monde WCG, il a également reçu une invitation pour le Code A où Killer aura dû s’employer pour l’éliminer. Du fait de sa faible médiatisation, il est difficile de savoir à quel niveau est le Zerg en ce moment, mais on sait qu’il a les capacités de bien faire.
Mentions Bien et Assez Bien
MaNa (Mousesports)
Difficile de mettre MaNa si bas dans une preview, cependant il ne faut pas se leurrer, il y a trop de Zergs pour le polonais. Médaillé d’argent à Paris l’année dernière, la route semble longue pour le joueur qui est pourtant si sympathique. Son seul espoir serait de retrouver l’état de grâce qui l’avait mené à la victoire lors de la DreamHack Summer.
SortOf (Western Wolves)
Terreur des tournois de qualification pendant l’été, le suédois est depuis parti faire un petit stage en Corée histoire de perfectionner son jeu. S’il a réussi à atteindre la deuxième place aux WCS Suède, c’est qu’il est capable de faire des percées dans des gros tournois.
NightEnd (Fnatic)
Autre joueur particulièrement sympathique à fréquenter dans les tournois internationaux, NightEnd souffre des mêmes difficultés que MaNa. De son propre aveu après sa deuxième place aux WCS « si le PvZ est équilibré, je suis la reine d’Angleterre ! ». Pas encore de robe de grand-mère pour le roumain, on en déduira ce qu’on voudra.
Slivko (Virtus Pro) (est en fait forfait pour cause de visa)
S’il ne découvre pas trop tôt les bars, le russe sera une menace pour ses adversaires. S’il n’est pas le plus fun à regarder jouer, le Zerg reste efficace, pas un favori pour le titre mais pas un match facile pour les prétendants au podium. Stephano devra particulièrement être méfiant contre ce tueur en ZvZ.
Mention passable
JohnnyREcco (Dignitas)
Sensation au même titre que SortOF durant l’été, l’anglais a bien plus de mal à confirmer. S’il sortira facilement de sa poule malgré la présence de Squirtle, le Zerg risque d’être plus en difficulté contre un premier de poule dans l’arbre final.
DIMAGA (mTw)
Certains s’indigneront de voir DIMAGA si bas, mais de façon réaliste, qu’a-t-il fait cette année ? Pas grand-chose, l’ukrainien se fait rare et ses sorties ne sont pas spécialement marquante. Il jouit toujours d’une forte côte d’amour au près de ses fans, mais les performances ne sont pas vraiment au rendez-vous.
Feast (Millenium)
Le belge aurait probablement pu atterrir plus haut dans le classement s’il n’avait pas hérité d’un groupe aussi difficile, avec ForGG et TargA dans sa poule, son tournoi est mal embarqué. Brillant il y a quelques mois, on est un peu dans l’expectative vis-à-vis du Protoss qui va devoir sortir le grand jeu.
StarNaN (Western Wolves)
Comme en Corée, il est difficile d’émerger en Suède où la compétition est rude. StarNaN vient de réussir ce tour de force en atteignant les demi-finales de la dernière DreamHack Bucarest où il a fait trembler Nerchio. Pas énormément de données à se mettre sous la dent mais il faut toujours croire en le momentum d’un joueur.
Au rattrapage
Des joueurs qui ont du talent, mais qui sont souvent un ton en dessous des principaux protagonistes de la scène.
Hawk
DeathAngel
Harstem
Hanfy
XY
Recalés
C’est ce qu’on aime avec l’ESWC, beaucoup de pays ont l’occasion de participer. Difficile de dire ce qu’avait le baron de Coubertin quand il a eu cette phrase, mais ici ça risque de pas être joli. Au moins ils auront vu Paris.
PsiArc
Tomikus
Al-Husien
Zohan
Hoodlum
PandaTank
Labadaz
Husam
Petraeus
Freizy
Zanubis
ZeuS
Le(s) candidat(s) libre(s)
Note : au moment où ces lignes sont écrites, le tournoi français n’est pas terminé. Dayshi éliminé, NeoAngel se pose en principal favori pour être le deuxième français à l’ESWC Monde. Une première expérience internationale pour le Protoss qui a dû refuser les WCG à cause de ses études. Qui qu’il soit, le joueur se retrouvera dans le groupe de Bly, XY et Zanubis, donc une chance d’arriver dans l’arbre finale. Avec les désistements dus aux problèmes de VISA on devrait voir plusieurs joueurs français jouer les poules du tournoi principal.
Modifié le 17/04/2019 à 14:17
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Et Feast est loin du niveau qu'il avait lors des IEM de la saison passée :(
Modifié le 17/04/2019 à 14:17
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