30 octobre 2008, un projet de loi pointe son nez et menace plus d'un internaute français sur trois dont, nul doute, un fort nombre de gamers. Vous avez surement déjà entendu parler de lui, le projet de loi "Création et Internet" ayant pour but d'établir une autorité publique dépendante répondant au nom d'HADOPI (pour Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet) qui, au nom de la lutte contre les échanges illégaux d'oeuvres via Internet, se réserve le droit, après émission de deux avertissements, de suspendre l'abonnement à Internet du fraudeur pour une durée allant de trois mois à un an.
La ministre de la Culture Christine Albanel, défendant corps et âme le projet de loi.
C'est, on l'aura compris, essentiellement pour défendre les diverses industriee culturelles comme celles de la musique ou du cinéma qu'une loi comme Hadopi voit le jour, chose qui reste assez ambigu générant polémique et manifestation diverses ( dont celle "du poireau" ), dénonçant un projet inutile et "agressif". Luc BESSON annonçait que les téléchargements illégaux étaient une vraie plaie pour le business du Cinéma car, selon lui, l'argent perdu dans le partage de données gratuit est un frein pour les futurs investissements cinématographiques : grosse contradiction au vu de la croissance que subit les fréquentations en salle.
Pour en venir aux faits, c'est le 2 avril 2009 que le projet apparait comme définitif, l'Assemblée Nationale, d'un commun accord, est favorable à l'élaboration d'un texte final, pré-requis d'une promulgation. Et c'est ici que l'impensable aux yeux des internautes se réalise : retournement de situation, le projet qui a subi son vote final aujourd'hui 9 avril 2009, s'est vu rejeté à 21 voix contre 15 à l'Assemblée Nationale.
Mais ce n'est que sursis, le gouvernement affirme que le manifeste repassera devant l'Assemblée Nationale dès la fin du mois d'avril, latence qui laisserait le temps d'un réexamen du texte de loi.
La ministre de la Culture Christine Albanel, défendant corps et âme le projet de loi.
C'est, on l'aura compris, essentiellement pour défendre les diverses industriee culturelles comme celles de la musique ou du cinéma qu'une loi comme Hadopi voit le jour, chose qui reste assez ambigu générant polémique et manifestation diverses ( dont celle "du poireau" ), dénonçant un projet inutile et "agressif". Luc BESSON annonçait que les téléchargements illégaux étaient une vraie plaie pour le business du Cinéma car, selon lui, l'argent perdu dans le partage de données gratuit est un frein pour les futurs investissements cinématographiques : grosse contradiction au vu de la croissance que subit les fréquentations en salle.
Pour en venir aux faits, c'est le 2 avril 2009 que le projet apparait comme définitif, l'Assemblée Nationale, d'un commun accord, est favorable à l'élaboration d'un texte final, pré-requis d'une promulgation. Et c'est ici que l'impensable aux yeux des internautes se réalise : retournement de situation, le projet qui a subi son vote final aujourd'hui 9 avril 2009, s'est vu rejeté à 21 voix contre 15 à l'Assemblée Nationale.
Mais ce n'est que sursis, le gouvernement affirme que le manifeste repassera devant l'Assemblée Nationale dès la fin du mois d'avril, latence qui laisserait le temps d'un réexamen du texte de loi.
Modifié le 17/04/2019 à 13:17
"-L'Industrie du cinéma? L'année 2008 a été l'une des meilleures années, combien d'entree a Bienvenue chez les Chtis?"
Oui enfin en même temps, sans Bienvenue chez les Chtis, l'industrie du cinéma serait en baisse, donc gros coup de chance qu'il ait été la ce film :) On verra les chiffres l'an prochain et on fera moins les malins ...
Ce qui est important, ça n'est pas d'interdire le téléchargement, mais de le comprendre. Si la vente de biens culturels par internet était plus développée et mieux pensée, que l'on pouvait acheter son bien pour le mettre dans sa voiture, sur son ipod, son téléphone, sa chaine hifi ou encore son disque de freebox, je pense que l'économie des biens culturels (notamment la musique et les films) se porterait mieux !!
C'est tout un modèle qu'il faut que les majors repensent, quitte à investir, mais la rentabilité ne sera pas immédiate. Je pense que le premier à trouver un système intelligent avec Internet leur mettra profond !!!
Modifié le 17/04/2019 à 13:17
Modifié le 17/04/2019 à 13:17
Réponse : 1€19 à diviser entre les membres du groupe.
Pourquoi l'exemple de U2? Car c'est surement les mecs qui ont le meilleur contrat au monde avec leur maison de disque.
Les vrais responsable sont les grandes maisons universal / mercury / vivendi.
Supprimons ces intermédiaires et on divisera par 3 ou 4 le prix de vente final des CD.
Les musiciens de qualités n'ont pas besoin d'universal pour faire de la pub à outrance pour leur album puisque qu'internet est le vecteur musical numéro en 2008 (qui représente plus de 60%).
En conclusion, laissons à universal le soin de communiquer sur la nouvelle soupe de Britney. C'est aussi aux acteurs de la musique de se réveiller et de penser à squizzer universal & co par leurs propres moyens. Ces mêmes maisons qui nous ont plumé depuis des dizaines d'années et qui ont attendu que le téléchargement illégal vienne concurrencer la vente de CD en magasin pour aligner des prix de vente décents.
Je t'encule pascal nègre et vive les boards.
Modifié le 17/04/2019 à 13:17
C'est comme disait OSK, pour ne citer que lui, ce ne sont pas les ARTISTES qui ont voulu cette loi, c'est juste l'INDUSTRIE, je ne sais pas si tout le monde saisit bien la différence mais elle me titille l'oeil quand je lis la loi...
Les artistes, tant qu'on parle d'eux, ils sont heureux... de toute façon ils seront payés quand même...
Mais comme tu l'as dit, ça leur fait baisser le quota de pognon brassé par an... dur !
En plus, si ils veulent couper les ponts aux téléchargement, youtube/daylimotion/deezer fermera aussi... ou si ils ne ferment pas, tous à vos portable pour choper les sources ou enregistrer le son...
N'est-ce pas useless M.BESSON ce que vous faites pour gagner plus de thunes, qui ne vous servira pas plus que cela vu que vous mourrez avant de pouvoir tout utiliser...
HF à la prochaine séance, mais je vous le dit..ça ne passera JAMAIS cette loi... à vos paris les gens...
edit : j'avais oublié, on paye moins cher à acheter sur le net hein... tu explique comment ça ? un CD = 20€ -> sur internet tu l'as à 10€ en commande ou 5€ en telechargement direct "légal"...big LOL
Modifié le 17/04/2019 à 13:17
Besson n'est surement un politique de grande qualitié mais on ne peut pas l'accuser de vouloir défendre les maisons de disques (entre autres) qui emploi des milliers de gens, qui génèrent des investissement etc.
Quitte à réformer c'est le système entiers qui est à revoir. Un peu la même chose que les réformes du système monétaire inetrnationale et des marchés financiers. Les mesures prises sont bonnes et tout le monde s'accorde à la dire mais on ne fait que repousser le problème.
Enfin juste pour dire que c'est pas à Besson qu'il faut en vouloir je pense.
ps: je précise que je ne perform pas #bessonfanboys ni #ump4ever
Modifié le 17/04/2019 à 13:17
La loi Création et Internet bat son plein à l’Assemblée. Elle pose tant et tant de problèmes qu’on comprendra que celle qui porte le projet ait ponctuellement quelques moments de fatigue (que l’on peut mesurer au nombre de « évidemment » prononcé).
À la question du député Christian Paul : « Les dispositifs de sécurisation des ordinateurs sont à l’opposée des dispositifs que peut tolérer et accepter le logiciel libre. Ou bien vous considérez que le logiciel libre ça n’a pas d’importance, que vous décrétez l’indifférence nationale contre le logiciel libre, ou bien vous nous dites comment c’est compatible ».
Voici ce qu’elle a répondu :
Transcription :
« Sur les logiciels… sur l’affaire des logiciels libres, évidemment les logiciels libres, quand on achète, évidemment des logiciels, par exemple le pack Microsoft (ça c’est pas du logiciel libre) : Word, Excel, Powerpoint, il y a évidemment des pare-feux, je viens de le dire, il y a des logiciels de sécurisation. Mais sur les logiciels libres vous pouvez également avoir des pare-feux, qui d’ailleurs, mais évidemment. Par exemple, nous au ministère, nous avons un logiciel libre, qui s’appelle Open Office et il y a effectivement un logiciel de sécurisation qui empêche en effet le ministère à la Culture d’avoir accès, bien sûr, et les éditeurs de logiciels libres fournissent des pare-feux, et fournissent même des pare-feux gratuits. Donc cet argument est sans fondement. Voilà ce que je voulais dire. »
Ravi d’entendre le logiciel libre et OpenOffice.org cités à l’Assemblée, mais y aurait-il une bonne âme dans la salle pour nous décrypter ce qu’elle a bien voulu dire ?
Modifié le 17/04/2019 à 13:17
http://www.cosca-network.fr/#/coscaTv_2/
Regarder les émissions du 23/03/2009 et celle du 06/04/2009, les émissions ne sont pas exclusivement consacrées à la loi Hadopi mais il en parle ;)
Modifié le 17/04/2019 à 13:17
Modifié le 17/04/2019 à 13:17
Modifié le 17/04/2019 à 13:17