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Le 14 avril dernier s'ouvrait au dernier étage de l'Arche de la Défense le premier musée du jeu vidéo en France. L'un des lieux les plus visités de l'hexagone devenait donc le sanctuaire du geek et de ceux qui souhaitaient découvrir l'histoire de cet univers jeune mais riche. Créé en collaboration avec l'agence Alerte Orange, l'espace se voulait convivial et était divisé en deux parties distincts : l'histoire des jeux mais également celle de l'informatique. Après une campagne de pub assez discrète, le lieu avait donc ouvert ses portes au public et comptait une quarantaine d'employés environ. Pourtant l'histoire de cet espace n'aura jamais été facile depuis son lancement puisqu'à peine 10 jours après son ouverture, une pièce se détachait d'un ascenseur de la Grande Arche obligeant les services du monument à fermer tout accès au sommet de la tour. C'était malheureusement le seul moyen pour atteindre le dernier étage et donc visiter l'antre de Pac-Man et Bill Gates.

 

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Aujourd'hui, après plus de 4 mois d'attente et devant la lenteur des réparations, les dirigeants du musée ont choisi de jeter provisoirement l'éponge. Provisoirement car ils sont activement à la recherche d'un nouvel emplacement, moins soumis aux aléas de la mécanique, qui permettrait enfin au public de visiter convenablement ce qui reste le seul lieu culturel consacré à l'informatique et aux jeux vidéo en France. Pour bien comprendre ce qui s'est passé dans la Grande Arche, voici un extrait des propos de Francis Bouvier (président de la société de l'arc de la Grande Arche) laissés sur Europe 1 le jour de la fermeture des ascenseurs :

 

Lors du dernier week-end de Pâques, une pièce s'est décrochée de l'un des ascenseurs extérieurs. S’il n’y a pas eu de blessé, ils ont dû être mis hors service pour des questions de sécurité. Une autorisation provisoire existait pour faire fonctionner d’autres ascenseurs, qui a pris fin samedi. Depuis, il n’y a plus aucun moyen pour monter sur le toit de la Grande Arche.

 

Cet incident n'a donc pas entrainé qu'une simple fermeture du dernier étage, c'est aussi tout l'accès touristique du monument le plus visité des Hauts-de-Seine qui est touché. Les chiffres sont d'ailleurs hallucinants puisqu'un seul week-end non exploité représente un manque à gagner de 15.000 à 20.000 euros pour la société gestionnaire. Autant dire que depuis 4 mois les comptes sont dans le rouge et que tout le monde commence à s'affoler dans l'ancien département dirigé par notre Président. Pour l'instant on ne sait pas trop où va se déplacer le musée du jeu vidéo et son compère consacré à l'informatique mais quoi qu'il en soit, les responsables ont choisi d'occuper le temps en apportant leur soutien à l'exposition provisoire MuseoGames située aux Musée des Arts et Métiers à Paris qui se trouve pour le coup seule sur le créneau.

Nous vous tiendrons bien entendu informés de l'évolution de cette affaire et vous aurez également la nouvelle adresse une fois qu'elle sera connue. En attendant quittons-nous sur cette vidéo promotionnelle qui avait été réalisée lors de l'ouverture du lieu :