Vous le savez déjà, nous vous l’avons rabâché plusieurs fois sur ce site comme sur bien d’autres, le géant japonais Nintendo domine le marché des consoles de salon avec la Wii et celui des portables avec la DS. Vous savez aussi que c’est grâce à un important investissement dans la R&D que la firme de Satoru Iwata a sû capter les attentes du public, contrairement à ses concurrents qui eux se sont livrés à la course aux moteurs graphiques et à la puissance des processeurs de leur machine respectives. Mais en plus de cette analyse judicieuse et par conséquent de l’apparition de nouvelles façons de jouer, Nintendo n’a pas lésiné sur les moyens pour afficher sa démarcation. En effet, avec une énorme campagne publicitaire, Big N a mis tout en oeuvre pour mettre en valeur ses consoles mais aussi ses jeux. Dans ce domaine qu’est la publicité, la société nippone a encore été au-delà des traditionnelles méthodes, en misant sur 3 techniques différentes.
Premièrement, les créateurs des spots diffusés à la télévision en ont modifié la mise en scène de manière astucieuse. Comment présenter le stylet de la DS ou le système de mouvement de la Wiimote si l’on ne propose que des passages du jeu ? Pour remédier à cela, des personnes réelles sont montrées au lieu de simples séquences in-game. L’art de faire de la pub prend ici toute son ampleur. Ces personnes nous ressemblent. Que ce soit des jeunes ados en train de jouer à "Mario Kart Wii", un grand père apprenant à son petit-fils le golf virtuel sur "Wii Sports" ou des femmes apprenant à cuisiner (stéréotypes profonds) sur DS avec "Leçons de Cuisine : Qu’Allons Nous Manger ?", tous affichent un grand sourire et paraissent prendre du bon temps avec un loisir qui auparavant était relégué à quelque chose de puéril et sans intérêt. Dès lors, tout le monde devient un joueur potentiel. Nintendo démocratise le jeu vidéo et invite les cibles de ses publicités à tester ses machines et ses jeux. Car oui, ça a l’air plutôt cool de boxer son petit copain, de prendre sa manette pour une épée ou un volant, voire même pour une raquette de tennis. Tiens, je viens à l’instant de voir une pub pour "Mario Power Tennis", au moment ou j’écris ces lignes ! Cela tombe bien, j’allais passer à la deuxième méthode des publicitaires Nintendo pour nous donner envie d’acheter leurs produits.
En effet, à chaque fois qu’un gros jeu est sur le point de voir le jour, ce dernier a le droit à son spot publicitaire. Au final, cela en fait énormément tant l’on sait combien de softs estampillés Mario par exemple apparaissent chaque année. En outre, de nouvelles licenses qui rencontrent un succès important prennent de plus en plus le même chemin. Ce qui est étonnant, c’est qu’une fois une publicité diffusée, elle ne se contente pas de rester quelques semaines sur nos écrans, mais continue de l’être à nouveau des mois après ! Cela fait un bon bout de temps que "Super Mario Galaxy" est sorti, et pourtant il n’est pas rare de voir sa publicité encore aujourd’hui. Même chose pour "Wii Sports" qui a deux ans et demi maintenant, ou pour "Wii Fit" qui est le numéro 1 des ventes de jeux en France, écrasant n’importe quel autre blockbuster tel le récent "Street Fighter IV". Le but de Nintendo est de rappeller aux joueurs que ces jeux existent toujours, et que ce n’est pas parce qu’ils sont plus âgés qu’ils sont pour autant moins bons et moins jouissifs. Avec une avalanche de spots publicitaires, Wii et DS font implicitement partie de notre quotidien tant elles sont omniprésentes dans les médias. Que ce soit à la télévision, sur internet ou dans des magazines, Big N a consacré un budget colossal pour sa campagne publicitaire, et apparemment les chiffres de ventes ne l’incitent pas à abandonner cette direction.
Il est vrai que Nintendo a dû dépenser pas mal d’argent pour certaines publicités ou apparaissent des célebrités. Vous devez sûrement vous rappeller avoir vu Michèle Laroque, Line Renaud ou Nicole Kidman camper le rôle d’une joueuse du "Programme d’Entraînement Cérébral du Dr Kawashima". En prenant des actrices célèbres et appréciées du public, Nintendo cherche à banaliser l’utilisation de ses produits. "Tiens, j’adore Michèle Laroque ! Elle a l’air de bien s’amuser avec ce jeu, en plus ça ne me ferait pas de mal ce genre d’exercices, je devrais peut-être m’y mettre". Et si jamais la femme active ou au foyer n’est pas convaincue, on en remettra une couche plus tard avec "Wii Fit" ! Nous pouvons aussi noter que les softs présentés sont intuitifs. Ils demandent au joueur de s’impliquer dans le loisir qu’est le jeu vidéo, de ne plus rester "passif". Les parents ou grand-parents préfèrent offrir ce genre de jeux à leur fils ou petit-fils où de l’adresse, de la concentration et parfois même des efforts physiques et intellectuels sont requis plutôt qu’un jeu violent et à mauvaise réputation comme "GTA IV".
Nicole Kidman a notamment tourné dans une publicité pour un célèbre parfum qui a coûté 7.5 millions de dollars.
Il faut donc comprendre que Nintendo a misé sur des campagnes très différentes de ses adversaires qu’eux ne peuvent se permettre. C’est sûr, ce ne serait pas très classe de montrer une personne du troisième âge toute excitée avec une manette de PS3 en train de déglinguer du zombie sur Resident Evil 5. En nous assaillant de publicités non seulement à de nombreuses reprises dans la journée mais aussi sur une plus longue période, la société japonaise a trouvé la recette parfaite pour donner envie aux joueurs occasionnels de s’offrir une console ou un jeu de la firme. Vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, la Wii envahit même nos rues, le magasin Toys’R’Us affichant sur toute sa devanture une publicité géante au sein même de Times Square à New York. Néanmoins, un problème se pose : les joueurs plus confirmés sont laissés de côté et ne tombent pas dans cette spirale publicitaire lancée par Nintendo. Ils recherchent une expérience plus prenante. Ces sensations ne sont certainement pas sur Wii ou DS, mais plutôt sur PC, XBox 360 et PlayStation 3. Peut-être que la sortie imminente de jeux plus adultes sur Wii comme "Madworld" ce vendredi 20 mars ou "The Conduit" plus tard va changer l’ordre des choses.
Premièrement, les créateurs des spots diffusés à la télévision en ont modifié la mise en scène de manière astucieuse. Comment présenter le stylet de la DS ou le système de mouvement de la Wiimote si l’on ne propose que des passages du jeu ? Pour remédier à cela, des personnes réelles sont montrées au lieu de simples séquences in-game. L’art de faire de la pub prend ici toute son ampleur. Ces personnes nous ressemblent. Que ce soit des jeunes ados en train de jouer à "Mario Kart Wii", un grand père apprenant à son petit-fils le golf virtuel sur "Wii Sports" ou des femmes apprenant à cuisiner (stéréotypes profonds) sur DS avec "Leçons de Cuisine : Qu’Allons Nous Manger ?", tous affichent un grand sourire et paraissent prendre du bon temps avec un loisir qui auparavant était relégué à quelque chose de puéril et sans intérêt. Dès lors, tout le monde devient un joueur potentiel. Nintendo démocratise le jeu vidéo et invite les cibles de ses publicités à tester ses machines et ses jeux. Car oui, ça a l’air plutôt cool de boxer son petit copain, de prendre sa manette pour une épée ou un volant, voire même pour une raquette de tennis. Tiens, je viens à l’instant de voir une pub pour "Mario Power Tennis", au moment ou j’écris ces lignes ! Cela tombe bien, j’allais passer à la deuxième méthode des publicitaires Nintendo pour nous donner envie d’acheter leurs produits.
En effet, à chaque fois qu’un gros jeu est sur le point de voir le jour, ce dernier a le droit à son spot publicitaire. Au final, cela en fait énormément tant l’on sait combien de softs estampillés Mario par exemple apparaissent chaque année. En outre, de nouvelles licenses qui rencontrent un succès important prennent de plus en plus le même chemin. Ce qui est étonnant, c’est qu’une fois une publicité diffusée, elle ne se contente pas de rester quelques semaines sur nos écrans, mais continue de l’être à nouveau des mois après ! Cela fait un bon bout de temps que "Super Mario Galaxy" est sorti, et pourtant il n’est pas rare de voir sa publicité encore aujourd’hui. Même chose pour "Wii Sports" qui a deux ans et demi maintenant, ou pour "Wii Fit" qui est le numéro 1 des ventes de jeux en France, écrasant n’importe quel autre blockbuster tel le récent "Street Fighter IV". Le but de Nintendo est de rappeller aux joueurs que ces jeux existent toujours, et que ce n’est pas parce qu’ils sont plus âgés qu’ils sont pour autant moins bons et moins jouissifs. Avec une avalanche de spots publicitaires, Wii et DS font implicitement partie de notre quotidien tant elles sont omniprésentes dans les médias. Que ce soit à la télévision, sur internet ou dans des magazines, Big N a consacré un budget colossal pour sa campagne publicitaire, et apparemment les chiffres de ventes ne l’incitent pas à abandonner cette direction.
Il est vrai que Nintendo a dû dépenser pas mal d’argent pour certaines publicités ou apparaissent des célebrités. Vous devez sûrement vous rappeller avoir vu Michèle Laroque, Line Renaud ou Nicole Kidman camper le rôle d’une joueuse du "Programme d’Entraînement Cérébral du Dr Kawashima". En prenant des actrices célèbres et appréciées du public, Nintendo cherche à banaliser l’utilisation de ses produits. "Tiens, j’adore Michèle Laroque ! Elle a l’air de bien s’amuser avec ce jeu, en plus ça ne me ferait pas de mal ce genre d’exercices, je devrais peut-être m’y mettre". Et si jamais la femme active ou au foyer n’est pas convaincue, on en remettra une couche plus tard avec "Wii Fit" ! Nous pouvons aussi noter que les softs présentés sont intuitifs. Ils demandent au joueur de s’impliquer dans le loisir qu’est le jeu vidéo, de ne plus rester "passif". Les parents ou grand-parents préfèrent offrir ce genre de jeux à leur fils ou petit-fils où de l’adresse, de la concentration et parfois même des efforts physiques et intellectuels sont requis plutôt qu’un jeu violent et à mauvaise réputation comme "GTA IV".
Il faut donc comprendre que Nintendo a misé sur des campagnes très différentes de ses adversaires qu’eux ne peuvent se permettre. C’est sûr, ce ne serait pas très classe de montrer une personne du troisième âge toute excitée avec une manette de PS3 en train de déglinguer du zombie sur Resident Evil 5. En nous assaillant de publicités non seulement à de nombreuses reprises dans la journée mais aussi sur une plus longue période, la société japonaise a trouvé la recette parfaite pour donner envie aux joueurs occasionnels de s’offrir une console ou un jeu de la firme. Vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, la Wii envahit même nos rues, le magasin Toys’R’Us affichant sur toute sa devanture une publicité géante au sein même de Times Square à New York. Néanmoins, un problème se pose : les joueurs plus confirmés sont laissés de côté et ne tombent pas dans cette spirale publicitaire lancée par Nintendo. Ils recherchent une expérience plus prenante. Ces sensations ne sont certainement pas sur Wii ou DS, mais plutôt sur PC, XBox 360 et PlayStation 3. Peut-être que la sortie imminente de jeux plus adultes sur Wii comme "Madworld" ce vendredi 20 mars ou "The Conduit" plus tard va changer l’ordre des choses.
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
Ils l’ont fait avec le précédant et en mettant un couple de jeunes à la place du sac d’os...(la copine se faisait enlevé par 5-6 zombies. Le mec se retournait et les descendait tous avec sa Wiimote...)
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
C’est vrai que nintendo est (à mon gout) supérieur au niveau des publicités... Sony je ne les vois plus... Et Xbox360 sont sur tout les jeux, mais ils mettent juste la "bande annonce" en quelque sorte et basta...
Nintendo fait un plus gros effort je pense donc c’est mérité à mon goût =)
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
Et le must dans tout ça c’est que tout les journaux ont ventés ses bienfaits en interviewant des vieux dans une maison de retraite par exemple. C’est paradoxale parce que là où en temps de crise toutes les entreprises sacrifient leur budget com’, Nintendo explose le sien!
Super le dossier, c’est sympa des analyses comme ça des fois.
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
y’a un doc sur arte qui doit trainner quelque par avec le PDG de nintendo qui explique les stratégies...
mais perso , la pub à la TV a toujours été présente ... quant j’étais petit y’avais pub pour gameboy, sa a jamais vraiment changé... c’est juste que enfants & darons peuvent jouer ensemble maintenant ;-)
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
(+ de 18 ans uniquement ^^)
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
Avec la grande roue ... :**:
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
PS : aurais-tu les chiffres en pdm et dépenses pour les pub nitendo ?
Modifié le 17/04/2019 à 13:16
108,7 millions d’euros. Budget publicitaire investi par Nintendo France de juin 2007 à mai 2008 (29,1 millions par Electronic Arts, 26,9 millions par Microsoft, 25,2 millions par Sony France et 17,9 millions pour Ubisoft).
http://www.strategies.fr/actualites/marques/r49133W/tous-apres-nintendo.html
Modifié le 17/04/2019 à 13:16