La Corée, ce pays où quasiment tous les joueurs du top sur StarCraft 2 en France rêvent de se rendre afin de devenir véritablement professionnels. Ce temple de l'eSport mondial où le jeu vidéo est devenu une véritable philosophie mais également une machine gigantesque pour amasser de l'argent. Eh bien là-bas, l'État souhaite reprendre un peu les choses en main afin d'éviter que sa jeunesse rêve plus de passer sur une webTV, plutôt que d'avoir des bonnes notes à l'école. C'est pour cette raison que le gouvernement étudie actuellement une nouvelle loi, qui devrait logiquement passer d'ici quelques semaines. Cette dernière possède déjà un nom de code : « la loi Cendrillon ».

 

corée

Faut dire que si c'est pour jouer à ça, autant se coucher de bonne heure

 

Alors pourquoi Cendrillon ? Eh bien tout simplement car le but de cette nouvelle législation est d'encadrer d'une manière plus stricte la jeunesse du pays. En effet d'ici quelques temps, les enfants mineurs âgés de moins 16 ans ne pourront plus se connecter pour jouer à leurs softs favoris après minuit. Jo Rin, le responsable ministériel en charge du projet de loi, a déclaré à l'agence France presse ceci afin d'expliquer la décision du gouvernement :

 

Beaucoup d'enfants jouent à ces jeux toute la nuit et ont ensuite des difficultés à étudier à l'école et à avoir une vie normale pendant la journée. Nous estimons que cette loi est nécessaire pour garantir leur santé et leur droit à dormir.

 

Garantir le droit de sommeil, en voilà une nouvelle notion qui n'avait, jusqu'à maintenant, que rarement été mise en avant. Mais sachez qu'en plus d'empêcher une connexion après minuit, le gouvernement souhaite également limiter le temps de jeu des bambins sur simple demande des parents. De plus, des logiciels gratuits seront mis à la disposition des responsables légaux afin de mieux gérer le temps que passe leurs enfants sur internet. En somme, une véritable révolution dans le pays qui touchera une grande partie de la population.

Cette loi a pour principal but d'améliorer les résultats scolaires des moins de 16 ans, mais aussi de les empêcher de souffrir d'une addiction trop forte à l'ordinateur et à ses vices. Les autorités laisseront une année aux éditeurs pour se conformer à la loi et ainsi mettre en place des systèmes de contrôle efficaces. Peu de chances de voir une telle législation apparaitre sur le vieux continent mais cela ne nous empêche pas de penser que, forcément, d'autres pays vont regarder avec attention les effets de cette loi chez notre lointain voisin asiatique.