Les jeux vidéos sont trés souvent, pour ne pas dire quasiment tout le temps stigmatisés par les médias classiques.

Pour preuves les désormais classiques Cédric ou Driss quasi-"légendes" de la communauté pour leurs absurdités et leur non représentation des joueurs normaux.

 

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 C'est le MAL !!!

 

Bien que nous soyons trés loin de l'obscurantisme américain. Les cas Cédric et Driss ne sont clairement PAS representatifs des joueurs mais ils sont pris en exemples par les médias pour parler seulement des dérives et cas extrêmes. Et ce surtout depuis les épisodes de Columbine et autres :

 

- CS est mal et pousse aux fusillades dans les lycées et plus globalement à la violence.

- WoW est trés mal et pousse les gens à sauter des fenêtres ou bien à se prendre pour des elfes.

 

Avec l'addiction de certains (driss/cedric) comparée à la prise de drogues dures, voici à peu de chose près les préjugés circulant régulièrement dans les médias.

 

Seulement aujourd'hui, 20minutes (quotidien gratuit) publie un article sur les jeux video et ne cherche pas à stigmatiser les joueurs. En effet, grâce à une étude TNS Sofres : "les jeux vidéo, ou en ligne, constituent un loisir certes apprécié par les 12-17 ans, ces derniers préfèrent largement passer du temps avec leurs amis.". Le journal explique ensuite que les jeunes agissent de manière responsable pour l'ensemble d'entre eux : "22 % des adolescents interrogés déclarent jouer souvent, 24 % le font de temps en temps, 22 % rarement et 32 % jamais.". Les cas spéciaux Driss et Cédric semblent avoir enfin laissé la place à une image plus réaliste, moins alarmiste. Véronique Firma, directrice d'Action innocence, association qui avait demandé l'enquête, déclare même : " (les résultats) De quoi tempérer les inquiétudes des parents qui regardent souvent les jeux vidéo à travers le prisme des faits divers ou des reportages alarmants à la télé". La suite de l'article explique que la 'bonne' pratique de cette activité est trés souvent contrôlée par les parents, et souligne que c'est le manque de vigilance qui peut entrainer les tristes dérives malheureusement trop connues.

 

L'article se conclut par un témoignage d'une mère :

 

Mon fils de 16 ans joue souvent aux jeux en réseau « Dofus », explique Hélène. J'ai regardé quel était son contenu et quand j'ai constaté qu'il s'agissait d'un jeu de rôle tactique, non violent, cela m'a rassurée. Pour lui, c'est un moyen de retrouver ses camarades de classe sur un autre monde ! Je l'autorise à jouer une heure par jour en semaine, et un peu plus le week-end, mais à la condition que ses résultats scolaires restent bons. Et je n'hésite pas à l'arrêter si je vois qu'il y passe trop de temps.

 

Trop rarement évoqué par les médias classiques, cet article montre que les possibles dérives viennent à la base d'un problème d'éducation et non d'une incitation des jeux à devenir violents/suicidaires ou autres. L'article étant trés court je vous invite à le lire en intégralité ici. Bien que 20minutes ne soit qu'un 'petit' quotidien, il est le numéro un des gratuits et on ne peut que souligner cette 'révolution'. Espérons qu'elle continue dans le bon sens et ne s'arrête pas au prochain Matti Juhani Saari.