Il est 16 heures quand je quitte le calme des gratte-ciels de Tokyo pour rejoindre après deux heures de vol et autant de métro Dynamic Busan. Si en Corée toutes les villes ont un slogan, en général il ne leur convient pas particulièrement, ce qui n'est pas le cas pour Busan, port majeur du Nord-Est Asiatique d'où sont expédies vers l'Europe et les Etats-Unis la majorité des produits estampillés Samsung, Hyundai ou Kia. L'agitation de la péninsule me manquait presque, bourdonnement des néons et nasillement de la K-Pop m'accompagnent jusqu'à mon lieu de villégiature. Un des avantages du pays de l'esport est qu'à condition de supporter le kitsch des petits coeurs, du mobilier Hello Kitty et des ballons rouges, on peut avoir une suite dans un motel pour le prix d'une chambre a lits superposés au Formule 1 de Pau. Les joueurs sont logés dans un hôtel à l'Occidentale, ce qui n'est pas le cas des journalistes qui font donc la même expérience que ceux ayant couvert les championnats du monde d'athlétisme à Daegu, à savoir les très douteux Love Hotel, grands absents des brochures de l'Office du Tourisme. Mais faut-il préférer une chambre standard au Carlton local à un peu d'exotisme au sein d'un quartier rouge bien plus représentatif ? En bon corporatistes, nous ne manquerons pas d'interroger nos confrères sur place.
Mais ouvrons les Byeongpung et passons de la chambre au salon. Si tout se passe bien, celui-ci ouvrira officiellement ses portes à 11 heures du matin locales, soit 3 heures du matin en France. Etant donné sa durée et le décalage horaire, j'essaierais de mettre l'accent sur les photographies et les interviews des joueurs Européens et Américains sur StarCraft II, Counter-Strike et League of Legends. Quand aux Coréens, je ne devrais être en mesure de les interviewer que Dimanche, à moins qu'ils n'aient fait progresser leur niveau d'Anglais plus en six mois de compétitions internationales qu'en 10 ans de cours du soir en Hagwon, ce est au demeurant fort probable.
La reprise en main des WCG par Samsung et le retour subséquent de l'évènement en Corée a permis d'écraser les coûts et de revenir à des cash prizes plus conséquents après une édition 2010 au rabais (170 000$ distribués). Cette année ce sera environ 300 000$ qui atteindront les poches des joueurs, ce qui reste moins que la moyenne depuis la création de l'évènement, 350 000$. De fait, le succès des MLG aux Etats-Unis et la relative saturation en nombre de compétitions du circuit Européen a incité les organisateurs à se recentrer sur l'Asie, les deux prochaines éditions sont déjà planifiées, elles auront lieu à Kunshan en Chine. C'est aussi un risque, le modèle d'un évènement ponctuel dans l'année a-t-il encore de l'avenir dans un microcosme où les circuits rencontrent autant de succès ? Qui plus est lorsque celui-ci souffre d'un décalage horaire important, les chiffres de la Web TV officielle permettront de déterminer cela.
Enfin, les membres vétérans de notre rédaction et de notre lectorat connaissent tous l'ennemi numéro un du joueur et du journaliste esport lors d'une compétition, le décalage horaire l'alcool. Il sera difficile à éviter, d'une part parce que l'on est en Corée, où il est le loisir numéro un, d'autre part parce que les organisateurs, tout comme lors des eStars Séoul, ont prévu un programme chargé pour occuper une foule habituée aux coverages marathon des LANs qu'à un 10heures-18heures qu'on nous promet millimétré. VIP Reception, Welcome Party, Media Party, Croisière Busan Night Tour et Farewell Party pourraient aussi laisser des traces dans les matchs matinaux. Il faudra juste éviter de rejoindre les marins des quatre coins du monde en escale à Busan dans la luciférienne TexasStreet...

Il est 16 heures quand je quitte le calme des gratte-ciels de Tokyo pour rejoindre après deux heures de vol et autant de métro Dynamic Busan. Dans le vol Delta Airlines, des progamers une rangée sur 3 : Mexicains, Préuviens, Américains, ceux-là ne seront pas frais demain pour aborder leurs matchs. Le 757 non plus n'est pas très frais, les sièges en cuir et la déco très années 80 sont là pour nous rappeler que l'inconvénient de partir avec une compagnie Américaine reste la flotte (et les hotesses) défraichies.

 

Si en Corée toutes les villes ont un slogan, en général il ne leur convient pas particulièrement, ce qui n'est pas le cas pour Busan, port majeur du Nord-Est Asiatique d'où sont expédies vers l'Europe et les Etats-Unis la majorité des produits estampillés Samsung, Hyundai ou Kia. L'agitation de la péninsule me manquait presque, bourdonnement des néons et nasillement de la K-Pop m'accompagnent jusqu'à mon lieu de villégiature. Un des avantages du pays de l'esport est qu'à condition de supporter le kitsch des petits coeurs, du mobilier Hello Kitty et des ballons rouges, on peut avoir une suite dans un motel pour le prix d'une chambre a lits superposés au Formule 1 de Pau. Les joueurs sont logés dans un hôtel à l'Occidentale, ce qui n'est pas le cas des journalistes qui font donc la même expérience que ceux ayant couvert les championnats du monde d'athlétisme à Daegu, à savoir les très douteux Love Hotel, grands absents des brochures de l'Office du Tourisme. Mais faut-il préférer une chambre standard au Carlton local à un peu d'exotisme au sein d'un quartier rouge bien plus représentatif ? En bon corporatistes, nous ne manquerons pas d'interroger nos confrères sur place.

 

Ice Motel, 20€ la nuit

 

Mais ouvrons les Byeongpung et passons de la chambre au salon. Si tout se passe bien, celui-ci ouvrira officiellement ses portes à 11 heures du matin locales, soit 3 heures du matin en France. Etant donné sa durée et le décalage horaire, nous essaierons de mettre l'accent sur les photographies et les interviews des joueurs Européens et Américains sur StarCraft II, Counter-Strike et League of Legends. Quand aux Coréens, je ne devrais être en mesure de les interviewer que Dimanche, à moins qu'ils n'aient fait progresser leur niveau d'Anglais plus en six mois de compétitions internationales qu'en 10 ans de cours du soir en Hagwon, ce qui est au demeurant fort probable.

 

La reprise en main des WCG par Samsung et le retour subséquent de l'évènement en Corée a permis d'écraser les coûts et de revenir à des cash prizes plus conséquents après une édition 2010 au rabais (170 000$ distribués). Cette année ce sera environ 300 000$ qui atteindront les poches des joueurs, ce qui reste moins que la moyenne depuis la création de l'évènement, 350 000$. De fait, le succès des MLG aux Etats-Unis et la relative saturation en nombre de compétitions du circuit Européen a incité les organisateurs à se recentrer sur l'Asie, les deux prochaines éditions sont déjà planifiées, elles auront lieu à Kunshan en Chine. C'est aussi un risque, le modèle d'un évènement ponctuel dans l'année a-t-il encore de l'avenir dans un microcosme où les circuits rencontrent autant de succès ? Qui plus est lorsque celui-ci souffre d'un décalage horaire important, les chiffres de la Web TV officielle permettront de déterminer cela. Sur les affiches visibles dans le métro en tout cas, il n'y a que des Coréens, mais rien de bien surprenant ici.

 

WCG GeuRaenDeu PaHiNeol

 

Enfin, les membres vétérans de notre rédaction et de notre lectorat connaissent tous l'ennemi numéro un du joueur et du journaliste esport lors d'une grande compétition internationale, le décalage horaire l'alcool. Il sera difficile à éviter, d'une part parce que l'on est en Corée, où il est le loisir numéro un, d'autre part parce que les organisateurs, tout comme lors des eStars Séoul, ont prévu un programme chargé pour occuper une foule plus habituée aux coverages marathon des LANs qu'à un 10heures-18heures qu'on nous promet millimétré. VIP Reception, Welcome Party, Media Party, Croisière Busan Night Tour et Farewell Party pourraient aussi laisser des traces dans les matchs matinaux. Il faudra juste éviter de rejoindre les marins des quatre coins du monde en escale à Busan dans la luciférienne Texas Street...

 

 

Objectif numéro un : ne pas finir sur Black Out Korea