Près de 9 ans après l’énorme scandale de match-fixing qui a mis fin à la ProLeague et la KesPa, les vieux démons de StarCraft semblent refaire surface. Annoncées sur le forum chinois SCboy, des rumeurs de match-fixing autour du joueur chinois Firefly ont fait surface ce 1er octobre.

L’histoire se répète entre Starcraft et les matchfixeurs

Il semblerait que les vieux démons de la licence de Blizzard hantent encore les environs. Pour rappel, on retrace deux actes majeurs de match-fixing (soit le fait de parier sur sa propre défaite, ce qui est strictement interdit) dans la longue histoire de StarCraft : un premier incident en 2010 inculpant sAviOr et 10 autres coachs et joueurs sur BroodWar, et un second incident en 2015 inculpant Life, menant à la fin de la ProLeague et de la Kespa.

Rien n’est officiel pour le moment, si ce n’est qu’OFFSYDE a mis fin au contrat de Firefly “pour raisons personnelles” et que le principal intéressé ne s’est pas encore exprimé à ce sujet. Les allégations à son encontre l’accusent d’avoir parié sur sa propre défaite lors de plusieurs matchs.

Ces accusations ont donc été dévoilées sur le forum chinois SCboy, où un internaute anonyme a révélé avoir eu une dispute financière avec Firefly. Le joueur lui aurait “emprunté” de l’argent sans lui rendre. Le lendemain, cet internaute a posté des preuves de ces transferts sur le compte WeChat (une application très populaire en Chine) de Firefly. Il a depuis été confirmé que chaque transfert correspondait aux dates des matchs truqués par Firefly.

Au total, les sommes perçues s’élèveraient à environ 16 000€ et Firefly aurait truqué 10 matchs : 4 matchs d’ESL Spring 2024 Asia, 5 matchs lors du WardiTV Korean Royale Season 3 et 1 match lors du Closed Qualifier de l’EWC. Pour référence, un match que Firefly aurait truqué serait le match contre Cure, plus précisément sur Oceanborn lors du WardiTV Korean Royale Season 3.

Même si les accusations semblent pour la plupart fondées, particulièrement si l’on prend en compte le passé de StarCraft, ces allégations n’ont pour le moment été ni totalement prouvées ni démenties.