La structure australienne Grayhound, faute de qualification au Major de Copenhague, n'est plus en mesure de financer ses activités et a donc annoncé la fermeture définitive de son organisation en ce début de mois de mars 2024.
Lourd revers pour la scène australienne
Suite à son élimination dans la course au PGL Major Copenhagen 2024, l'organisation australienne Grayhound a annoncé ne plus être en mesure de financer ses activités. C'est un clap de fin pour le tag qui aura longtemps réussi à jouer les trouble-fêtes dans la région asiatique et parfois même en Europe. L'argent rapporté par les ventes de stickers lors d'une période de major permet de financer toute une organisation et notamment la survie de celle-ci. Menant parfois les équipes à leur perte lorsque celles-ci ne réussissent pas à s'y qualifier. Mis en échec par les Chinois de chez Lynn Vision en finale du lower bracket du RMR Asie-Pacifique, Grayhound n'a pas réussi dans sa quête au major et devra attendre les IEM Chengdu qui auront lieu juste après le major, pour espérer réussir leur dernière mise en lumière. L'équipe numéro une australienne restera sans aucun doute ensemble pour encore quelque temps et cherchera à se relever avec un autre tag afin de viser le second major de l'année.
— GRAYHOUND (@grayhoundgaming) March 3, 2024
Entrée sur CS:GO en 2017 avec la signature de l'ancien roster d'Immunity, qui comprenait des joueurs tels que Dexter et Gratisfaction, l'équipe avait réussi à se qualifier pour le Major IEM Katowice 2019, où elle a pu disputer un match très serré contre Vitality, l'équipe avait ensuite perdu son cinq au profit de Renegades mais avait décidé de se relancer avec le cinq d'ORDER dans la foulée. Par la suite, le tag est parvenu à se qualifier pour les majors de Rio et Paris, assurant de ce fait la survie du projet jusqu'à ce mois de mars 2024.
En manque de structures fortes depuis la perte de ORDER en 2022, le bilan continue de s'alourdir pour l'Australie, un pays qui a toujours existé au travers de ses nombreux talents sur Counter-strike. D'après les informations de SPUNJ, un investisseur riche est aux commandes de Grayhound et celui-ci investissait sa fortune personnelle dans l'équipe, tant qu'une partie du financement provenait également des revenus générés par le Major et les stickers. Un modèle peu viable sur le long terme, qui a fini par s'écrouler sous le poids d'une contre-performance sportive.