Après la victoire de Team Heretics contre Vitality dans le Spring Split 2025 du LEC, Flakked a répondu aux questions de Laure Valée. Le botlaner espagnol est revenu sur la physionomie du match, les progrès de son équipe depuis l’hiver, et l’importance de la confiance.

Heretics s’accroche et croit de plus en plus aux playoffs

Face à Vitality, Heretics a renversé une situation mal embarquée pour s’imposer dans un match tendu. Interrogé sur scène, Flakked a souligné la capacité de son équipe à rester calme malgré les difficultés. « Je pense que c’était vraiment dur, mais s’il y a bien une chose qui fait partie de notre identité, c’est la résilience », explique-t-il. « On commence souvent nos games en retard sur scène, mais on arrive à revenir. Là, on a simplement mieux joué les teamfights qu’eux. »

Le scénario du match a même donné lieu à un moment ironique : alors que les commentateurs affirmaient que la partie était « injouable » pour Heretics, les Espagnols ont trouvé les ouvertures pour renverser le cours de la game. Flakked réagit avec un sourire : « C’est le classique caster curse. Dès qu’on dit ça, l’équipe commence à throw. »

Un champion inattendu, et des progrès constants

L’interview aborde aussi le choix surprenant d’un pick Anivia du côté de Vitality. Flakked explique qu’il avait déjà vu l’Anivia de son adversaire en soloQ, sans s’attendre à la voir ressortir sur scène. « Le champion est vraiment chiant. Elle est tanky, elle a le mur, donc si tu n’as pas de mobilité c’est un cauchemar. Et surtout, elle crée énormément d’espace pour son équipe. »

Au-delà de cette victoire ponctuelle, Flakked évoque une progression plus générale de Heretics depuis le Winter Split. « Le Winter était surtout une phase d’adaptation. On était assez instables. Maintenant, les nerfs s’effacent petit à petit. Il nous reste des choses à corriger, mais la confiance revient, et la pratique se passe beaucoup mieux. » Il insiste sur la dimension mentale, mais aussi sur la qualité des entraînements, plus efficaces qu’en début d’année.

Bonne humeur et cohésion en interne

Laure Valée conclut l’échange en montrant un extrait dans lequel Flakked se prête maladroitement à une session de chant. L’Espagnol en rit volontiers : « Je suis vraiment nul », sourit-il. Une séquence légère, dans la continuité du ton de l’interview. Enfin, il rend hommage à son jungler, désigné meilleur joueur de la série : « C’est mon goat. Il a un peu couru partout comme un rat en game 1, mais ça marche. »

Malgré un début de split irrégulier, Heretics semble retrouver des repères. La victoire contre Vitality, acquise dans la douleur mais avec méthode, confirme les progrès entrevus ces dernières semaines. Pour Flakked, la dynamique est claire : « C’est juste une question de temps avant qu’on devienne encore meilleurs. »