En dépit de sa qualification à l’EWC et d’une saison parmi les meilleurs en Europe, NaVi a officialisé ce jeudi 10 septembre mettre fin au contrat de Piotr “Spirit” Walukiewicz, et stoppe donc temporairement ses activités sur StarCraft II.
Le début d’une série de départs ?
Beaucoup ne seront qu’à moitié surpris de cette annonce qui pourrait en cacher d’autres. L’EWC étant maintenant derrière nous depuis près de deux mois, et étant encore en attente d’une annonce de la part d’ESL au sujet de la suite du circuit compétitif, il n’est pas si étonnant de voir NaVi se retirer, du moins temporairement, jusqu’aux prochains EWC.
Il est bon de rappeler que si l’EWC est dorénavant la compétition désignant le champion du monde de StarCraft II, il y a également un enjeu parallèle impliquant les autres disciplines : la structure la plus titrée sur l’ensemble de l'événement et des disciplines remporte officiellement l’EWC, et 7 millions de dollars supplémentaires au passage. Naturellement, de nombreuses structures ont donc pioché des joueurs sur StarCraft II en quête de ce titre.
— Spirit (@sc2_Spirit) October 10, 2024
Spirit n’aura pas démérité tout au long de son passage par la structure ukrainienne, signant plusieurs belles performances qui le cimentent une fois de plus dans le top européen, juste en dessous des quatre têtes d’affiches indéboulonnables : Clem, Serral, Reynor et MaxPax. Le Polonais ira même jusqu’à les chahuter, Clem s’était notamment fait surprendre en régional européen au printemps dernier, tombant 3-0 face à Spirit ce qui a valu à l’ex-NaVi la troisième place du podium européen.
Lors des rendez-vous internationaux, Spirit est plus en difficulté, particulièrement contre les coréens, même s’il reste un excellent joueur dans les matchs entre foreigners. Tout comme Solar quelques jours auparavant, Spirit ne devrait pas avoir de mal à retrouver une structure à représenter pour les prochains EWC qui, même sans être annoncés, semblent déjà confirmés au regard de l’engouement autour de la compétition sur StarCraft II.
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