L’esport français perd aujourd’hui une écurie historique.

 

Lors du rachat de Millenium par Webedia, les plus optimistes espéraient que l’argent allait couler à flot et permettre à la structure violette de s’offrir les plus grands joueurs de la planète. Mais au fil des mois, le public s’est vite rendu compte que les nouveaux propriétaires n’étaient pas là pour jouer les mécènes, mais bel et bien pour y trouver un intérêt financier. Logique.

 

Le temps est passé et Millenium a perdu trois de ses grandes sections esportives : Starcraft II et Hearthstone, parties ressusciter l'ArmaTeam, et League of Legends, trop couteuse. La formation a mis entre-temps un pied sur Fortnite et semblait avoir l’intention de se concentrer avec sérieux sur le titre d’Epic Games (ainsi que Rainbow Six). Cependant, le manque de communication autour de cette team laissait craindre le pire pour son propre avenir mais aussi pour celui de la structure elle-même. Et il y avait de quoi. Le rideau est tombé, vous ne verrez plus de joueurs ou d’équipes Millenium.

 

 

Il est devenu nécessaire pour Millenium de se positionner clairement, soit comme un club esport avec des ambitions internationales et une structuration adaptée, soit comme le média des hardcore gamers. J’ai fait le choix de privilégier avec Millenium ce qui définit historiquement la marque : un média dédié aux joueurs passionnés avec un fort ancrage communautaire.

 

Cédric Page, fondateur de Millenium et

directeur général du gaming chez Webedia