Quand il s'agit de parler Green IT, un concept abstrait qui consiste principalement à brasser de l'air pour rafraîchir la planète et faire tourner les éoliennes, les Français tirent souvent les premiers. C'est le cas d'UbiSoft cette semaine puisque l'éditeur fondé par les Frères Guillemot qui a décidé de ne plus inclure de manuels dans ses prochains titres sur Xbox 360 ou PlayStation 3.
Evidemment UbiSoft a du mal à publier des comptes dans le vert ces derniers temps, donc cette mesure peut apparaître comme une économie, mais les 6 millions de manuels papiers imprimés chaque année représentent tout de même 2300 arbres, Rayman s'est battu pour moins que çà. Evidemment aujourd'hui, l'interêt d'un manuel est remis en question, les tutoriaux en jeu remplissent parfaitement la fonction informative de ces petits objets qui restent souvent dans les placards sans être lus.
Le président d'Ubisoft Amérique du Nord Laurent Detoc a déclaré : "Ubisoft est souvent reconnu pour faire de grands jeux, mais c'est un privilège spécial d'être un des leaders de l'industrie pour ce qui est de sauver des arbres. L'introduction de manuels numériques en jeu est le dernier exemple de l'engagement actuel d'Ubisoft pour devenir une entreprise éco-responsable".
Le vice-président des opérations Rich Kubiszewski a indiqué à l'AFP que c'était possible grâce à l'accord de Microsoft et de Sony qui permettront que les manuels soient inclus sur les disques qui contiennent le jeu. Il a ajouté que "celà avait des impacts sur l'environnement et le consommateur, tous deux positifs. Il n'y a plus de pertes de manuels, et nous pouvons proposer un contenu plus complet."
Le premier jeu à sortir sous ce format sera un jeu de skate-board réalisé en collaboration avec le médaillé d'or de snowboard aux Jeux Olympiques de Vancouver, Shaun White. Les prochains boitiers de jeux PC dont le tout prochain Tom Clancy's Splinter Cell Conviction seront également produits en plastique recyclé et des pourparlers sont en cours avec Nintendo pour que les prochains titres DS le soient également.
Une politique toute nouvelle pour l'entreprise, qui est un bon axe de communication par les temps qui courrent, dans un contexte économique difficile et de doutes pour les éditeurs. Même si dans les bureaux d'UbiSoft à San Francisco les mugs remplacent déjà les gobelets en plastique et les plats et couverts sont fabriqués en fibre de maïs. Nous vous laissons donc en compagnie d'un peu de nostalgie et du manuel de Rayman sur une console qui comme le manuel est aujourd'hui passée aux oubliettes.
Modifié le 17/04/2019 à 13:26
En attendant, on attend toujours tes exemples de mauvais jeux :>
Modifié le 17/04/2019 à 13:26
Modifié le 17/04/2019 à 13:26
Simple, tu regardes la liste des ventes des jeux ubisoft et tu verras ceux qui n'ont pas marché. Un jeu qui ne marche pas n'est pas forcément mauvais mais en tout cas il fait perdre de l'argent. Et pour vous répondre au sujet des suites et tout le tralalala autour de l'innovation, voilà ce qu'ils en disent :
http://www.jeuxvideo.fr/ubisoft-souligne-mauvaises-ventes-jeux-wii-actu-313606.html
L'innovation c'est bien, mais un produit qui fonctionne on l'arrête le jour où ça ne fonctionne plus tout simplement. Ex : Rayman. Et ne me parlez pas des sous-version téléchargeables ou je sais pas quoi pour essayer de gratter un peu d'argent sans changer le jeu. Ça ne compte pas comme étant une suite mais plutôt du recyclage (tiens en parlant d'écologie ...).
Sinon d'accord avec ta réponse Monty en #20.
Modifié le 17/04/2019 à 13:26
Ton analyse jusque là pourrait être bonne, mais il faut prendre en compte encore une fois que l'article date de 2009 et qu'entre temps Ubi à su tirer profit de ses erreurs en proposant des jeux plus adaptés aux attentes des joueurs.
Modifié le 17/04/2019 à 13:26
Modifié le 17/04/2019 à 13:26
Modifié le 17/04/2019 à 13:26
2 stats sont ressorties dernièrement :
1- La façon dont est calculé l'impact du piratage sur le CA musique/films/jeux est une grosse blague
2- Le jeu sur PC s'est rarement aussi bien porté qu'aujourd'hui... si on prend en compte les stats des ventes dématérialisées, ce qui n'est pas le cas dans 90% des études.
Le meilleur moyen de garder du fric serait alors d'en finir avec tout ces trucs de sécurité qui au final, font qu'un jeu est plus appréciable piraté qu'acheté :D
Concernant l'éco-responsabilité c'est bien mignon, mais ça c'est de nature publique que "économies d'énergies/ressources pour une entreprise = économie d'argent" :D
Quant à ton attaque vis-à-vis de Vivendi et EA, elle n'a pas non plus lieu d'être, parce que tu as le droit de ne pas aimer leurs jeux, reste néanmoins que EA GAMES ya 4 ans c'était la boite à merde, et que depuis mi 2009, je trouve qu'ils nous sortent de belles perles (merci à Bioware et DICE quand même :D).
Modifié le 17/04/2019 à 13:26
Modifié le 17/04/2019 à 13:26
2. Un jeux qui se vend peux n'a pas directement à voir avec sa rentabilité, quand tu fais un business plan tu prévois à partir de quel moment d'un seuil pour lequel t'es rentable. Maintenant si t'a des preuves tangibles que certains jeux qui se sont peu vendu n'ont pas été rentables et ont même fait perde l'argent à ubi cite tes infos et preuves et sur ce point aucun problème.
Pour rebondir sur les propos de Lliane, les cours de bourse ne veulent rien dire sur la santé financière d'une entreprise, certes il y a un impact mais indirect....
Sinon pour le côté fun je me rapelle des manuels des différents age of empire de plusieurs centaines de pages et d'en général tout les jeux d'il y a une dizaine d'année. De la jolie boite en carton qui donnaient encore plus envie d'acheter le jeux. C'était peut être pas très écologique mais c'était vachement plus sympa!