L'ESIC compte passer prochainement à une toute autre échelle, fortement critiquée notamment pour la lenteur de ses prises de décision, la commission souhaite s'étendre prochainement en embauchant plus de 4 000 nouveaux membres.
Objectif passer de 5 à 4000
Après avoir suspendu à seulement quelques jours du PGL Major Anvers 2022 trois entraîneurs (Luis "Peacemaker" Tadeu d'Imperial, Rafael "zakk" Fernandes de 9z Team et Sergey "hally" Shavayev de Team Spirit), la commission s'est retrouvée sous le feu des critiques ce qui a même conduit le syndicat des joueurs (CSPPA) a rédiger un communiqué dans ce sens récemment. Sachant que de nombreux dossiers sont toujours en cours de traitement, notamment sur les matchs truqués en Amérique du Nord ou bien les enquêtes sur les éventuels cas de tricherie de certaines équipes (Akuma en 2021), l'ESIC envisage donc de passer à la vitesse supérieur afin d'accélérer dans le traitement des affaires.
J'ai travaillé très dur pour m'assurer que l'ESIC puisse évoluer afin de répondre à ce besoin mondial, à la fois grâce à sa capacité interne mais également externe. Nous avions une charge de travail gérable en ce qui concerne les matchs truqués. Je pouvais m'en occuper grâce à mon expertise et il n'y avait pas trop de cas, mais tout est devenu plus sophistiqué. C'est désormais devenu hors de contrôle, nous avons eu une augmentation de 275% des paris suspects en 2020 et donc, au cours de cette année, j'ai été submergé par les dossiers.
Ian Smith - Esports News.co.uk
Entièrement financée par des bienfaiteurs extérieurs, dont certains organisateurs de tournois comme BLAST ou ESL, la commission a annoncé être sur le point de conclure des partenariats stratégiques importants qui doivent lui permettre de grandir. Mise en place en 2016 afin d'assumer la responsabilité des enquêtes de prévention et les poursuites contre toutes les formes de tricherie dans les sports électroniques, l'ESIC a depuis pris une place importante dans l'écosystème compétitif.