Winstrike Team bientôt devant le tribunal

Publié par Mac_Coy le 14 juin 2021

A la fin du mois de mars 2021 l'intégralité de la section Counter-Strike: Global Offensive de l'écurie Winstrike quittait le navire en organisant une grande mutinerie. Aujourd'hui il semble que le différent avec la structure ne soit toujours pas résolu.

Gagner la grève : win the strike

A l'époque c'était le coach Dmitry "hooch" Bogdanov, ancienne légende de Counter-Strike 1.6 en Russie, qui avait pris la parole pour expliquer les raisons de cette mutinerie. On apprenait que l'organisation violait en permanence les clauses des contrats signés sans toutefois que l'on ne rentre véritablement dans les détails. On avait compris toutefois que question salaires, les versements étaient assez aléatoires, ce qui rendaient difficile une vie à 100% sur CSGO tout en pouvant payer un loyer, de quoi se nourrir et une connexion internet. Désormais recrutés par une structure plus sérieuse chez Entropiq, les ex-Winstrike poursuivent leur progression en Europe et dans la partie russophone du globe, réalisant de belles performances leurs ayant permis aujourd'hui d'être classés à la quinzième place mondiale selon HLTV.org.

— Vladyslav N. (@bondik_csgo) June 13, 2021

Aujourd'hui on entend reparler de l'écurie Winstrike suite au message laissé sur Twitter par un de leurs anciens joueurs, l'Ukrainien Vlаdуslаv "bondik" Nеchуроrchuk. Ce dernier a porté les couleurs du club entre mars 2019 et décembre 2020, il ne faisait donc pas partie de la récente mutinerie. Toutefois il a également été touché par les problèmes de paiement de la structure, chose qui n'a toujours pas été réglée jusqu'à maintenant. Winstrike tentant de faire la morte, sans jamais d'ailleurs avoir communiqué concernant ses joueurs Counter-Strike: Global Offensive, ni n'avoir jamais fermé ses portes.

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Il est d'ailleurs assez surprenant de constater à quel point la disparition de toute une section vitrine n'a absolument pas été commentée, pas plus que ce que devait donner le partenariat signé quelques semaines avant la mutinerie avec la marque de confiseries Chupa Chups. L'appel de bondik sonne donc comme un ultimatum envers son ancien employeur avant de mener une bataille judiciaire fastidieuse. Lutter contre une organisation en provenance d'un autre pays, qui pourrait à tout moment jouer le dépôt de bilan pour disparaître et revenir sous un autre nom quelques mois plus tard. Tel est le risque que prend le lurker aujourd'hui chez ONYX. Mais face aux difficultés financières que peuvent rencontrer certains joueurs rêvant d'atteindre un jour véritablement l'étage du professionnalisme, la lutte contre les escrocs de l'esport n'est et ne restera jamais veine.