Créée le 27 avril 2016, l’association France Esports a ouvert le 31 mars 2017 l’adhésion aux joueurs, promoteurs et créateurs éditeurs de jeux vidéo.
France Esports a pour but de « représenter les intérêts communs des agents économiques, professionnels ou amateurs, du secteur des sports électroniques, ainsi que de développer, promouvoir, encadrer la pratique des sports électroniques dans un esprit d'équité et d'épanouissement humain, s'inscrivant dans les valeurs et les principaux fondamentaux de l'Olympisme ». Cependant, depuis près d’un an, personne n’a pas pu intégrer l’association qui comprenait jusqu’à présent dix membres fondateurs.
Nombreux se sont demandés pourquoi un tel délai et si peu de communication. On peut tout à fait imaginer que l’emploi du temps de chacun ait été particulièrement chargé cette année, et que les tractations entre les membres fondateurs aient été ralenties à cause du rachat d’Oxent (ESWC, Toornament) par Webedia. A ce titre, deux membres (Matthieu Dallon pour Oxent et Rémi Chanson pour Webedia) faisaient partie du même groupe, ce qui pouvait être perçu comme un avantage pour les votes au Conseil d’Administration. On apprend dans le communiqué que ces deux personnes ont présenté leur démission, suite au rachat, mais qu’elles ont été refusées par le Conseil d’Administration, Rémi Chanson représentant aujourd‘hui Armateam depuis janvier 2017. On peut toutefois noter que les statuts, accessibles depuis le site France Esports, ne sont toujours pas à jour.
Depuis le 31 mars dernier, l’association s’ouvre aux joueurs individuels, dont l’adhésion sera gratuite, aux promoteurs, qui regroupent les organisateurs de tournoi, les clubs de joueurs, les médias, les opérateurs technologiques, les agences et les équipementiers, et les créateurs éditeurs de jeu. Ces derniers groupes auront une cotisation annuelle à payer allant de 150€ à 1500€ selon le chiffre d’affaires. Un dernier groupe, appelé sympathisants, sera composé de toutes les autres sociétés ou associations qui souhaiteront aider France Esports, sans participer au vote. Cet argent servira, selon le communiqué de presse, au fonctionnement de l’association.
Notons qu’à ce jour, France Esports revendique deux réussites :
- - La création du statut de joueur professionnel (même s’il reste à travailler les modalités d’application du contrat de travail car il n’est actuellement pas compétitif)
- - La légalisation des tournois offline avec des frais de participation et des gains qui ne sont plus assimilés aux loteries (décret attendu pour avril 2017)
Il reste beaucoup d’autres sujets sur lesquels se pencher, notamment les modalités de diffusion des compétitions en télévision, qui sera sans doute un débat passionnant pour l’avenir de l’esport.
Modifié le 17/04/2019 à 15:10
- Résoudre un problème qui n'en était pas un.
(Faut que je me renseigne sur la législation des PC, si ça se trouve c'est de la sorcellerie aux yeux de la loi)
- Déposé un statut pro qui n'est pas, ou difficilement, applicable.
Et tout ça en seulement 1 an !
Eh bah, l'esport ça va trop vite pour moi, j'peux pas suivre le rythme