Une dizaine de jours après la Gamers Assembly, nous nous sommes longuement entretenus avec Tactiss, le capitaine de Supremacy, sur l'équipe, ses récentes performances et son avenir.

Deux mois après avoir accroché la deuxième place de la Lyon e-Sport, Supremacy frappait fort à la Gamers Assembly et se hissait sur la troisième marche du podium du tournoi parmi les meilleures équipes de l'Hexagone.

Quelques temps après la compétition, nous sommes allés à la rencontre de Quentin "Tactiss" Rousselle, capitaine du collectif Supremacy, pour parler de la GA, de l'équipe et ses récentes performances ainsi que de son avenir.

Quel retour aurais-tu à faire sur l'événement, d'une part sur l'ambiance générale de la LAN qui était ta dernière avant un petit moment, d'autre part sur votre performance ?
C'était vraiment exceptionnel. Il n'y a pas eu de problème technique, il n'y a pas eu d'énorme retard. C'est un peu dommage que sur les 48 équipes annoncées, il y en ait une dizaine qui ne soit pas venue, surtout que nous étions dans une poule de quatre donc au final, sur un samedi réputé très fatigant où tu dois tout enchaîner, on n'a joué que trois matchs. Après, on avait un avantage sur les autres équipes niveau récupération et on ne s'en plaint pas. Il y a toujours une ambiance de dingue avec plein de monde, le fait de revoir toute la commu avec quand même 40 équipes et de nouveaux visages. Ça fait plaisir de voir la scène grandir, surtout que la GA était ma première LAN comme j'ai commencé Rainbow et l'esport à celle de 2016 il y a trois ans. Terminer sur cette LAN, c'est un peu comme boucler la boucle. Niveau performance, c'était vraiment très bien. Pardon pour Vitality [rires], mais on a eu la partie la plus difficile de l'arbre avec XTreme en quart et LeStream en demie, ces derniers contre qui on a eu l'espoir de s'imposer. De l'autre côté, Vitality avait Konix en quart et Trust en demie. Trust reste un morceau, mais en comparant la différence de niveau entre quarts et demies, je me dis que j'aurais aimé voir un Loser's Bracket pour ce tournoi et pouvoir affronter Vitality en finale Loser. Je pense qu'on aurait pu accrocher le Top 2 à ce tournoi, mais un Top 3 reste un podium sur 40 équipes. Je suis très content de l'équipe et du staff comme du résultat.

En février, vous accrochiez la deuxième place de la LES. A cette GA, vous vous hissez sur le podium parmi une quarantaine d'équipes dont le gratin de la scène française. Peut-on parler d'un retour en force de votre part ?
Complétement. On a eu un gros passage à vide en milieu de saison, ce qui nous coûte une meilleure performance en CL. Ces dernières semaines, nous voyons vraiment un gros step-up et on le doit aussi à AlphaX et BiOs qui nous ont rejoint à cette période là, ce qui nous a permis d'élever notre niveau, de travailler sur nos erreurs. C'est dommage de finir là-dessus, par exemple en CL, par rapport au niveau de jeu que nous avions en fin de saison. Après, le Top 2 à la LES, Top 3 à la GA et la victoire en CCS restent de très bons résultats.

Cette GA était ton dernier événement avant ta pause esportive. La perf' en est donc un peu d'autant plus belle. Comment l'abordais-tu samedi au petit matin ? Gardais-tu dans un coin de la tête la symbolique de cette LAN ?
C'est très très bête, mais je l'avais tout le temps en tête, que ça soit hors-game comme l'esprit n'est pas trop occupé, mais aussi in-game. Des fois, entre des rounds ultra chauds, j'arrivais quand même à me rappeler que c'était ma dernière. Je ne pense pas que cela ait été néfaste, au contraire, je pense que ça m'a plus boosté sur des moments un peu plus difficiles. Forcément, sur des week-ends de LANs, il y a des moments où tu es fatigué, t'es pas forcément moins dedans, mais tu lâches un peu prise et penser à cela te remotive, tu te dis « oh, c'est le dernier, donc vraiment à fond quoi ». Ça m'a donc plus été bénéfique que néfaste, mais oui, ça fait toujours bizarre de se dire que c'est la dernière dans ces moments-là.

Tu étais en LAN, tu te galvanisais avec tes coéquipiers. Cette petite adrénaline propre à l'offline va forcément te manquer...
C'est sûr. Que ça soit en LAN et plus spécifiquement sur scène, ce sont des émotions que je n'ai jamais vécues auparavant, que j'ai pu vivre grâce au jeu vidéo. C'est absolument génial. Si je reprends le cas de la GA, Poseidon y reboostait l'équipe quand ça allait un peu moins bien en disant  « allez, c'est la dernière de Tactiss, il faut tout donner ». Poseidon aussi boostait l'équipe grâce à ça.


Tactiss à la GA 2019

Avec le recul, qu'as-tu pensé de votre saison de Challenger League ?
Déjà, certains classements nous mettent sixièmes, d'autres nous mettent cinquièmes. On est à égalité de points avec XTreme, eux ont un meilleur round average, mais si on regarde sur l'ensemble de la saison, on les a tout le temps battus, que ça soit à la LES, à la GA, en CL, en CCS aussi. Je suis désolé, mais je me proclame donc cinquième devant eux [rires]. En termes de résultats, c'est frustrant parce que les quatre premiers sont qualifiés pour les Playoffs et assurés de participer à la prochaine saison, les quatre derniers sont sortis et doivent repasser par la case qualification. J'aurais bien aimé que les septièmes et huitièmes doivent rejouer toutes les qualifs et que les cinquièmes et sixièmes soient qualifiés à l'étape 2 du qualifier. Forcément, ça nous avantage [rires], mais c'est surtout pour ne pas pénaliser les cinquièmes et sixièmes qui ont manqué de peu les Playoffs. Il y a une trop grande marge entre le sort des équipes du Top 4 et celui des quatre derniers. Sur toute la saison, comme le jeu se professionnalise, le niveau était très élevé pour des matchs en BO1 qui ne laissent pas de place à l'erreur, les trois points sont faciles à perdre. Deux matchs sont à joués par soir, ce qui est difficile à comprendre dans le sens où tu peux te préparer au premier, mais pas au second, surtout qu'il y a une heure de pause entre les deux, ce qui coupe le rythme, j'avoue que c'est un peu bizarre comme format.

Pourrais-tu nous faire un bref commentaire sur votre performance ?
Le niveau était donc très relevé, on a plutôt pas mal commencé, on a très bien terminé, mais nous avons perdu trop de point au milieu de la saison, ce qui nous coûte les Playoffs avec une défaite contre PACT, trop de draws, notamment contre GoSkilla et Trust. Tout cela nous coûte notre place. Ça se joue à pas grand chose, étant du BO1. Tu commets une erreur, tu passes de 6-6 à 7-5, ou de 5-7 à 6-6, ce qui t'enlève deux ou trois points sur un match.

Considérons que tu restes dans l'équipe. Dans quel état d'esprit êtes-vous actuellement ? Motivés à remonter en CL, d'autant plus au vu de votre dynamique actuelle, ou cette chute pourrait-elle vous freiner dans votre élan ?
La démotivation est survenue lors de la dernière soirée de matchs, même si la seule chance pour qu'on survive était de gagner nos deux matchs et que Trust perde les deux siens, ce qui fait beaucoup de « si ». On a gagné le premier match quand Trust faisait un nul, on y croyait. On perdait ensuite contre MnM, on était dégoutés, mais la place était déjà perdue depuis deux ou trois semaines. C'est surtout le petit espoir que nous gardions qui nous a déçu. Après, l'équipe va très bien, on est remotivés à travailler, on met tout en oeuvre pour trouver un bon cinquième. On est dans une période de mercato, on voudrait certains joueurs, mais nous ne sommes pas la seule équipe à mettre les pieds sur le marché, donc on ne sait pas comment ça va se dérouler. Mais, sur le papier, nous sommes motivés à nous requalifier dans les règles de l'art, prouver qu'on a le niveau, ce qui devrait aller tout seul si nous parvenons à garder notre niveau de cette fin de saison et ce toujours avec du sérieux, sans se dire que c'est gratuit, ça serait la plus grosse erreur à faire.


Supremacy décrochait la médaille de bronze à la GA

Au fil des mois, vous avez créé une grosse alchimie au sein de l'équipe et avez su allier la grosse force de frappe d'Alive ou de KSiiX au support play avec toi ou Poseidon. Ressentiez-vous que le travail payait ainsi ?
Supremacy en online et Supremacy en offline, c'est pas du tout la même équipe, que ça soit dans la comm, dans l'intensité, dans la hype... Desfois, en online, il y a des moments creux, des erreurs de comm toutes bêtes qui se voient énormément dans les matchs et font qu'on perd des rounds. Quand on est en LAN, la comm est fluide, les gens derrière nous nous l'ont dit plusieurs fois. En online, il y a parfois des calls où personne ne suit derrière. Ce sont donc deux équipes différentes et c'est peut-être pour ça qu'on a plus perf en LAN, même si les CCS me font mentir [rires], on était plus boostés et KSiiX a, je trouve, retrouvé son meilleur niveau, DjuZ aussi. Cela fait aussi partie de notre montée en puissance. Il y a un an, c'était des monstres, par la suite, ils étaient juste « ok », là, ils redeviennent des monstres. Il y a eu un gros step-up, ils ont retrouvé leur meilleur niveau. Quand tu vois le moove de KSiiX sur Border contre LeStream à la GA dans sa fontaine, sur ce genre d'actions, il fait un boulot monstre et te sauve le round.

N'avez-vous pas peur que ta mise sur le côté de l'équipe puisse enrayer votre dynamique ?
C'est justement ce que je ressens et ce qui m'inquiète. J'ai très très peur que le fait que je me retire fasse défaut à l'équipe, surtout que le mercato arrive et on ne sait pas du tout ce qu'il va se passer. Ma grosse peur, c'est que l'équipe n'arrive pas à suivre derrière. Si moi je suis sixième et qu'un joueur est pris par une autre équipe, cela signera potentiellement la dissolution de l'équipe. Il faut attendre, il faut voir, mais moi je n'ai pas envie de voir ça. Je me dirais que l'équipe a split « par ma faute », et ça serait très dur à vivre [rires].

Tu te sentirais comme impuissant...
C'est ça. Ça serait ma faute, sans être de ma faute, et ça serait très dur à vivre.

Penses-tu que l'apport de votre staff technique, à savoir BiOs et AlphaX, a été déterminant pour votre retour en force ? Ils sont peut-être ceux qui seront à même d'éviter un déclin de l'équipe...
On a step-up grâce à eux, ça c'est sur et certain. Il suffit de prendre un calendrier, de comparer les dates de leur arrivée et du début de notre bonne dynamique, elles coïncident. Ça se ressent, ça apporte une confiance à l'équipe, ça permet d'anticiper des mooves, des strats, ils apportent de la hype puis ils bossent énormément. T'as pas envie de faire un match de merde, parce que si tu fais un match de merde, ça veut dire qu'ils auront passé des heures à strat, anti-strat et regarder des VODs pour rien. Cela serait baffouer leur travail et leur manquer de respect. Après, je ne peux pas en dire plus, mais quand je parlais de mercato, pour le moment ça les concerne plus eux que les joueurs [rires]. Ils apportent tellement que je n'ai pas envie de les voir partir pour une autre équipe, mais s'ils reçoivent une meilleure proposition, ça serait bête de la refuser.


Tactiss au micro de Malganyr sur la scène de la LES 2019

Parlons désormais des CCS, que vous avez remporté le week-end dernier. Un premier succès pour l'équipe depuis sa création, une victoire importante et arrivant au moment opportun ?
Oui. Comme l'a dit BiOs, il faut aller chercher le titre. Avant le match, il a posé la question « combien avez-vous de titres ? ». Voilà. On a beaucoup de Top 2, 3 ou 4 à notre actif, mais si on prend mon palmarès, mon seul Top 1 est à la Rouen eSport Lan, à cette époque, il manquait les grosses équipes, bien que ça reste un Top 1. Maintenant, à part les GO4... [rires] il n'y a pas grand chose. Pour les CCS, il manquait de grosses équipes européennes, mais ça reste un Top 1. Il y avait XTreme, GoSkilla, Nordik, dizLown, de bonnes équipes. Surtout, étant le plus honnête possible, un tournoi comme ça, online, non affilié à ESL, avec 5000 dollars de cashprize, ça donne envie d'aller les chercher [rires]. Un tournoi comme celui-là où il manque les grosses équipes européennes, en divisant en 7, on se fait 640 euros par joueurs, on a forcément envie d'aller les chercher. Ça fait aussi une dernière victoire en équipe avant que je prenne ma pause, donc ça fait du bien de s'arrêter sur une victoire, ce que très peu de personnes peuvent faire.

T'arrêter sur une victoire, était-ce nécessaire ?
Complétement. Je ne sais même pas si je pourrai reprendre. J'en ai envie, dans un certain temps, si j'arrive à stabiliser ma situation, ce qui n'est pas encore fait. S'écarter du niveau "professionnel" et le retrouver après une pause, ce n'est pas forcément évident. J'ai mon équipe, ma routine et tout reprendre de zéro me parait très compliqué.

Te dis-tu que t'arrêter sur une victoire et mettre un terme à ta carrière pourrait être la bonne option ?
C'est toujours mieux de faire ça que de ne rien faire à son retour, mais c'est aussi ça qui est frustrant. Si je m'arrêtais en ayant conscience de ne plus avoir le niveau et de ne plus répondre aux exigences, cela aurait peut-être facilité les choses. Il y a toujours eu cette espèce de pente ascendante, même si celle-ci fut en dents de scie, mais sur les autres tournois offline, rien ne montre que je ne suis plus au niveau. Voilà en quoi c'est frustrant, mais s'arrêter sur une victoire est la meilleure option quoiqu'il arrive.

Cette victoire en CCS est-elle en quelque sorte une consécration de votre stabilité et de vos efforts lors de votre période à vide ?
Ça a toujours été notre point fort. On est solidaires, loyaux, dans le sens où, étant ensemble depuis plus d'un an, on aurait pu ne pas faire long feu et Soulimano, notre ancien coach, nous a dit que parmi toutes les équipes qu'il a pu assister, et il en a coaché pas mal, on est une équipe très solidaire, on se sert les coudes, on est loyaux et c'est ce qui nous a permis de tenir. Il y a un mois et demi, les praccs étaient compliqués, on se faisait rouler dessus, il y avait une ambiance de merde, il faut le dire. Chez certaines équipes, ça aurait pu partir en disband, d'autant que ce pracc là était à une semaine de la GA, nous ne partions donc pas en confiance. On s'est remobilisé assez vite, on s'est mis un gros coup de pied au cul où on a fait un bon pracc derrière, puis une bonne GA par la suite, ce qui nous a permis de nous rebooster pour la fin de la CL et les CCS. Avant la GA, c'était vraiment mal parti, que ça soit en termes de résultats comme au sein de l'équipe.


Tactiss à la LES 2019

Tu te retires de l'équipe et va passer comme sixième joueur. Comment cela va-t-il se passer ?
Je suis sixième joueur pour dépanner en cas de problème, que ça soit en match officiel ou autre. Je n'ai pas envie de quitter le jeu, donc je les aiderai à mon niveau en fonction du temps dont je dispose, que ça soit regarder une VOD de leur scrim, d'un futur adversaire, de passer sur TS pour analyser la comm... Je serai là pour l'équipe, comme je le pourrai, ça c'est sûr et certain.

Penses-tu quitter l'équipe au bon moment au vu de vos récentes performances ?
Si c'est le bon moment, je ne sais pas. Une chose est sûre, j'aurais bien aimé continuer avec la même équipe pour me requalifier en Challenger League, refaire des LANs pour vivre les émotions qui en sont propres. J'aurais préféré continuer, mais bon moment ou non, je ne sais pas, je ne pourrais pas répondre honnêtement. Cependant, le timing est très bon dans le sens où la saison s'est terminée fin avril, la naissance [de mon enfant] est prévue pour début mai et si cela avait été en plein milieu de la saison, cela aurait été bien plus compliqué. Le timing est bon pour se retirer à l'issue d'une saison, sans avoir la frustration de partir en plein milieu.

Sur ces trois années, quel est le moment qui t'a le plus marqué, que tu retiens par-dessus tous les autres ?
Il y en a peut-être plusieurs, mais un est vraiment marquant et Voy pourra le confirmer. A la première GA, en 2016, chez eXoD eSport, avec Xkos, FiskeR, Voy et LAZ1A, c'est mon premier jeu esport, ma première LAN, on arrive comme no-names et notre seule envie est de nous faire un nom. En phase de groupes, nous affrontions AERA, la grosse équipe avec la grosse structure du moment avec Undead, Panix, Revan, Enemy et Elemzje. C'est l'équipe à abattre, on s'attend à se faire défoncer, on leur met 4-0 sur Chalet (à l'époque un match se jouait en cinq rounds gagnants). On a failli gagner, mais ils nous ont sorti une remontada de l'espace. Voy jouait sur un PC portable, je ne sais plus qui sur la table d'en face mettait un coup de pied d'énervement, ce qui avait niqué le PC de Voy tout comme notre momentum [rires]. On s'est fait remonter et le stress de la première LAN n'a pas arrangé les choses. Tu regardes la VOD, dans les derniers rounds, je prenais une ligne et tu voyais mon viseur bouger dans tous les sens à cause du stress. Cette LAN n'avait aucun sens [rires]. C'est aussi grâce à ce match qu'on s'est fait un nom, en mettant 4-0 à AERA, on gueulait dans toute la salle, tous les gens étaient derrière nous alors qu'on était des no-names, ce match fut riche en émotions. Après, toutes nos performances, surtout sur scène et notamment à la Lyon e-Sport contre Vitality m'ont particulièrement marqué. Une scène grandiose, de magnifiques émotions, tous ces moments-là ont été exceptionnels.

Ne pas être monté sur toutes ces scènes aurait pu créer un manque pour toi ?
Oui, les émotions en LANs sont une chose, mais celles sur scène sont tout autres. Je n'ai jamais mieux joué qu'en LAN, mais je n'ai encore plus jamais mieux joué que sur scène. Je ne saurais pas m'expliquer, mais ça ne bride pas, bien au contraire, ça va me booster.

Tu en as parlé, le mercato fait rage. Pour votre nouveau joueur, quelles sont vos pistes de recherche ? Le subtop français ? L'international ?
Tu peux déjà rayer l'inter de la liste, vu le niveau d'anglais de DjuZ... c'est pas possible [rires]. Au-delà du niveau du joueur, on fait du poste pour poste. Je suis support/flex/turtle, donc je m'adapte, mais si on prend un entry-fragger, ça va être très compliqué. On cherche donc de bons joueurs capables d'occuper mon poste, ce qui réduit grandement la liste. On a des noms en tête, surtout un que nous voulons absolument, mais c'est très compliqué. On a quelques noms qu'on va prendre le temps de tester. On a trois mois devant nous, donc il nous faut déjà prendre le temps de stabiliser les choses en termes de mercato, savoir qui part et qui reste, pour tester les joueurs qu'on a à tester et ensuite travailler.

Vous étiez annoncés libérés de vos contrats par Supremacy. Alive nous disait dans une précédente interview que vous resteriez finalement dans la structure après révision des termes. Comment la situation a-t-elle évolué ?
On a fait un appel d'offre fin février, les contrats expirant à la mi-mars environ. Cet appel d'offre n'a pas particulièrement aboutit, du coup on a resigné avec Supremacy pour une nouvelle année.

Cette entrevue touche à sa fin. Je te remercie pour le temps que tu m'as accordé et te laisse le mot de la fin.
Merci beaucoup à toute la scène, que ça soit les viewers, les casters, toutes les personnes qui font vivre cette scène. Forcément, un gros merci à mes coéquipiers. Je ne pourrais pas tous les citer par peur d'en oublier, mais je pense à tous ceux qui m'ont permis de vivre ce que j'ai vécu. Je reste là, avec eux.