A la rencontre de l'entraineur en chef de la formation Team LDLC, Bora "YellOwStaR" Kim.
La formation LDLC a atteint la finale du Winner Bracket de la Gamers Assembly dans laquelle elle affrontera Gamers Origin. Nous avons profité de l'acalmie pour poser quelques questions à YellOwStar, qu'on ne présente plus.
*aAa* : Comment se sont passés tes derniers au sein de la scène LoL française ?
YellOwStaR : L’aventure PSG a été une superbe expérience, mais sur le plan sportif malheureusement les résultats n’étaient vraiment pas au rendez-vous. Je m’attendais à de meilleurs résultats et au final je me suis plus penché sur le côté compétitif où je devais refaire mes preuves et c’est pour ça que j’ai accepté le rôle de head coach chez LDLC.
C’est eux qui sont venus te chercher ou c’est plus toi qui recherchais une structure ?
J’ai été amené à être en contact avec LDLC, je voulais refaire mes preuves dans le sens où je pensais que j’avais perdu en confiance, j’avais un peu perdu en valeur et je voulais vraiment me focaliser sur la scène française pour des projets personnels et plus développer l’esport en France, mais je voulais reprendre confiance en moi et LDLC m’a fait confiance et m'a accueilli.
Quels sont vos projets à moyen et à long termes ?
Sur le moyen terme, ce serait de porter haut les couleurs de Team LDLC en France et pourquoi pas les représenter dans le tournoi européen. Ensuite, sur le long terme on travaille en interne pour développer plusieurs sujets et notamment pourquoi pas être en LCS ainsi que développer d’autres projets pour l’esport français et pour LDLC.
Concernant les LCS justement, Riot a récemment annoncé l’arrivée des franchises en Europe. Qu’en penses-tu ?
Le système des LCS en Europe stagne depuis un petit moment et à mon avis, la franchise n’est pas forcément un modèle qui est idéal pour l’Europe. D’une part car le projet d’équipe nationale nous emballait grandement, mais à plus long terme c’est ce qui va être développé, donc on va voir des grandes marques s’intéresser aux LCS, on va avoir des clubs auxquels on va pouvoir associer des nationalités, et de fil en aiguille on va pouvoir créer beaucoup d’engouement par nation. Pour le côté compétitif, je pense que ça va permettre plus de professionnalisme et créer plus de stabilité pour les joueurs ainsi que pour les structures.
Que penses-tu du niveau de la scène française ?
Je n’ai pu suivre la scène française que depuis peu, depuis fin 2017, depuis que j’ai rejoint LDLC notamment. Je trouve qu’il y a un niveau plus que correct et qui ne cesse de progresser, mais on constate qu’il y a un niveau assez hétérogène, dans le sens où il y a toujours un top 5 qui est assez récurrent. Et ensuite il y a les équipes qui ne peuvent pas forcement profiter de l’expérience des autres équipes, car elles n’ont pas forcement de coach ou elles n’ont pas forcement l’occasion de pouvoir scrim avec de meilleures équipes, mais je ne fais pas trop de soucis, car le pool de talent de cesse de grandir, il faudra transmettre les connaissances pour faire progresser ces jeunes.