Alors que de nombreuses équipes se sont déjà positionnées sur Valorant, Fnatic veut prendre son temps pour construire une équipe compétitive et réfléchir à ses différentes options pour l'investissement de son argent.
Tout vient à point à qui sait attendre
De nombreuses organisations à travers le monde ont d’ores et déjà franchi le pas, et ce, alors même que le jeu était encore en bêta fermée, certaines d’entres-elles prétextant le fait qu’il était important de rapidement se lancer sur le jeu pour trouver les meilleurs joueurs du moment et se faire promptement une place au sommet. Certaines structures manquent encore à l’appel, c’est de cas de Fnatic, mais cette dernière a récemment confirmé qu’elle cherchait bel et bien à faire son entrée au sein de la scène professionnelle de Valorant, mais que cela devrait prendre un peu de temps.
La célèbre organisation européenne qui a établi son quartier général à Londres et qui évolue sur de nombreux jeux comme League of Legends, Counter-Strike, Dota2, Rainbow Six et Fortnite, réfléchit depuis un moment à la construction d’une équipe Valorant, mais la direction du club préfère prendre son temps. Dans une interview accordée au site ggrecon, Colin "Cojo" Johnson, le senior team director de Fnatic, a déclaré que l’organisation ne devrait pas présenter d’équipe avant 2021.
Au début, notre plan était de construire un modèle assez classique et de faire appel à des entraîneurs et à des analystes qui, selon nous, pourraient nous aider à construire cela ensemble. Mais pour le moment, nous avons en quelque sorte repoussé notre entrée au moins de plusieurs mois, je pense que le quatrième trimestre sera probablement la première fois que vous pourrez vous attendre à ce que Fnatic soit vu avec une équipe à VALORANT. Il est plus probable que ce soit en 2021 plutôt qu’en 2020, mais si nous trouvons la bonne combinaison de joueurs, si nous nous sentons vraiment bien face à une opportunité et que nous croyons vraiment que cela en vaut la peine, nous allons tenter le coup. Mais pour le moment, je ne pense pas que nous ayons vraiment eu ce moment ou ce groupe de quelques personnes dans lequel nous avons vraiment eu envie d’investir en ce moment. Et cela ne veut pas dire que je n’ai pas parlé à des joueurs fantastiques et que nous n’avons pas sérieusement pensé à investir [...]
[...] Quand il s’agit de dépenser notre argent, nous faisons juste attention. Je pense que l’essentiel dans tout ça est que nous faisons attention et que nous sommes patients. Et c’est le seul mot que Patrick et moi avons beaucoup utilisé lorsque nous avons examiné VALORANT pour la première fois, c’est ce que nous voulions, être patients, car évidemment il y a beaucoup de stratégies différentes que les équipes ont adopté avec VALORANT. Certaines équipes sont sorties et ont payé beaucoup d’argent pour des gens comme Mixwell et Scream et Sinatraa et tous ces types de joueurs [...] Je pense que nous avons toujours adopté une approche un peu plus prudente et réfléchie. Cela ne veut pas dire qu’un style est meilleur que l’autre, mais c’est juste la façon dont nous avons tendance à aborder les choses.
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Colin "Cojo" Johnson a également rajouté que Fnatic a été en contact avec la formation, une équipe 100 % suédoise qui avait déjà un passif sur Counter Strike. Il a rajouté que des discussions ont eu lieu avec FABRIKEN, mais Fantic s’est dit être plus intéressées par une line-up internationale que par une équipe composée de cinq joueurs de la même nationalité. Cojo a déclaré avoir parlé personnellement à plus de 60 joueurs en Europe et que lui et Fnatic ont dû revoir leur plan notamment à cause de l’épidémie de COVID-19, que des décisions plus importantes et plus sensibles ont dû être prises pendant cette période, et que tout cela a rendu le processus de création d’une équipe Valorant plus compliqué.
En juin dernier, nous apprenions par le biais d'une interview publiée sur Forbes, que Team Vitality surveillait de près sur ce qu'il se passait et va se passer sur Valorant, et que ce jeu pourrait très certainement devenir le prochain terrain de jeu de ses Abeilles. Fabien 'Neo' Devide, le co-fondateur et président de Team Vitality, a déclaré que Valorant est un jeu Riot Games et que le studio américain a déjà prouvé son savoir-faire et son efficacité à gérer la scène compétitive sur League of Legends, une scène sur laquelle évolue la Ruche avec deux équipes de haut niveau.