Au lendemain de l’annonce de l’exclusion définitive de DVM Esport de la Ligue Française de VALORANT, le fondateur de la structure, Medja, a indiqué avoir saisi un avocat pour contester la décision. En attendant une réponse des organisateurs, il appelle sa communauté à faire preuve de retenue.
DVM engage un recours, Medja appelle ses supporters au calme
Mise à jour : Le 16 avril, au lendemain du communiqué de la ligue annonçant l’exclusion définitive de DVM Esport du circuit Challengers France, le fondateur de la structure, Medja, a annoncé avoir entamé une démarche formelle pour contester la décision. Il indique que son avocat, Me Battikh, a pris contact avec les organisateurs, et que des échanges sont en cours. Une réponse de la ligue est attendue dans les prochains jours.
Dans un contexte de fortes tensions sur les réseaux sociaux, Medja appelle sa communauté à la retenue. Il explique qu’il préfère s’abstenir de tout commentaire tant que les discussions sont en cours, et en appelle directement à ses supporters : il demande à la communauté DVM de rester calme.
La décision d’exclure DVM de manière permanente a provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux. Une partie de la scène salue une sanction jugée exemplaire, prise au nom de l’intégrité compétitive. À l’inverse, une frange importante de la communauté DVM, supporters, proches du projet ou sympathisants de la structure, s’insurge, estimant que la mesure est excessive et pénalise injustement les joueurs et le staff. Medja, de son côté, semble désormais vouloir faire entendre sa position dans un cadre plus formel et apaisé.
la ligue alourdit sa sanction, DVM définitivement exclue du circuit français
Mise à jour : Le 15 avril, soit une semaine après les faits, les organisateurs de la Ligue Française de VALORANT ont publié un nouveau communiqué officialisant une exclusion définitive de DVM Esport du circuit, et ce, avec effet immédiat. Alors qu’un premier message évoquait une disqualification du Segment 2 à la suite des incidents du Challengers Day, cette nouvelle prise de parole durcit considérablement la sanction et met un terme à toute participation future de la structure dans la compétition.
Après un examen attentif de la situation, les organisateurs ont pris la décision d’exclure l’équipe DVM de la Ligue Challengers France, avec effet immédiat. Cette décision fait suite à une série de préoccupations concernant l’organisation DVM à maintenir les normes et valeurs professionnelles que nous attendons de tous les participants à la ligue et des fans. Malgré de multiples communications et opportunités de s’aligner sur nos attentes, l’organisation DVM a montré un comportement qui ne reflète pas la responsabilité et la conduite requises des équipes dans notre ligue.
La ligue justifie cette décision par une série de préoccupations liées à la capacité de DVM à respecter les normes professionnelles attendues. Elle évoque un comportement inadapté de la structure, malgré plusieurs avertissements et opportunités de se conformer aux exigences du tournoi. La protection de l'intégrité de la ligue et le maintien d’un haut niveau de professionnalisme sont invoqués comme priorités absolues.
Le communiqué insiste également sur la volonté des organisateurs de continuer à garantir un environnement sûr pour l’ensemble des parties prenantes : joueurs, personnel, partenaires et fans. Ils affirment leur engagement à travailler avec les équipes restantes pour préserver les standards éthiques et compétitifs de la scène.
Enfin, la ligue clarifie la situation des joueurs de DVM : ils ne sont pas concernés par cette exclusion. Ils restent éligibles à la compétition, à condition d’évoluer sous une nouvelle structure indépendante et validée par l’organisation. Cette précision laisse la porte ouverte à une éventuelle réintégration de l’effectif, mais sans aucun lien avec l’entité DVM, désormais bannie du circuit.
L’exclusion de DVM n’affecte pas les joueurs, qui restent éligibles et autorisés à participer à leurs prochains matchs, soit en tant qu’équipe indépendante, soit en tant que membre d’une nouvelle organisation n’ayant aucun lien ou affiliation avec DVM, dans une forme approuvée par la Ligue.
le fondateur de DVM prend la parole et conteste la version des faits
Mise à jour : Le 10 avril, après le communiqué de la ligue, le fondateur de DVM Esport s’est exprimé publiquement pour réagir aux accusations entourant les incidents du Challengers Day et à l’exclusion de son équipe du Segment 2 de la Ligue Française de VALORANT. Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, il conteste fermement certaines affirmations relayées dans les médias et par la communauté, et plaide pour une lecture plus nuancée des événements. Il revient d’abord sur le tournage d’un clip musical, pointé du doigt dans les discussions post-événement. Contrairement à ce qui a été dit, il affirme que « la ligue était informée du tournage du clip, et elle a même proposé de placer les artistes dans l’espace “guest” ». Pour lui, « ce n’était pas un clip pirate » mais un moyen de « mêler musique et esport » et de « faire vivre [leur] premier grand événement IRL ». Il évoque une soixantaine de billets vendus, une quarantaine d’invitations distribuées, et la mise en place de bus pour les supporters.
Concernant les débordements dans les tribunes, il condamne toute forme de violence, mais estime que la situation a été amplifiée à tort. « J’étais sur scène et, comme tout le monde, j’ai vu les vidéos circuler sur Twitter. Mais beaucoup d’accusations ont été portées sans preuves : pas de poing américains ni de gazeuses retrouvées. » Il ajoute que les éléments à disposition — vidéosurveillance, contrôle d’accès, intervention policière — n’ont à ce jour pas confirmé la présence d’armes. Selon lui, « oui, il y a eu des bousculades, mais elles ont été rapidement gérées par la sécurité ».
Le fondateur déplore également le traitement médiatique et communautaire subi par la structure depuis l’incident. « Ce qui me blesse le plus, c’est l’image que l’on donne de nous », écrit-il, rejetant l’idée que DVM soit une structure dépourvue de valeurs. « Cela ne fait pas de nous des “cagoulés sans valeurs esport”. Je prends cette situation au sérieux et je veux faire mieux, en sensibilisant encore plus ma communauté. » Il évoque aussi le cas de Manzala, membre actif du groupe de supporters DVM, dont le comportement a été largement critiqué. Il reconnaît des torts, tout en appelant à ne pas réduire un individu à une erreur. « Je sais aussi qui il est : un gars droit connu pour sa gentillesse, qui apprend de ses erreurs. Nous devons tous faire de même, moi y compris. »
Enfin, il juge la sanction « injuste », estimant qu’elle a été prise « sous pression du tribunal de Twitter », sans que la structure ait eu le temps de s’expliquer. Il déplore que les principales victimes de cette situation soient les joueurs, les coachs et le staff, et appelle à un peu de retenue de la part des autres organisations : « Ne vous précipitez pas à juger. Cette histoire est allée trop loin. » Il conclut en se disant disponible pour discuter avec la ligue et les autres structures, et présente ses excuses aux personnes impactées : « Rien de ce qui est arrivé n’était voulu. »
DVM Esport exclue de la suite de la saison Challengers France
Mise à jour : le 9 avril en début d'après-midi, moins de 24 heures après les évènements qui ont eu lieu aux Arènes, les organisateurs de la Ligue Française de VALORANT (Challengers France) ont publié un nouveau communiqué pour annoncer une sanction forte à l’encontre de la structure DVM Esport. Considérant les incidents graves survenus aux Arènes d’Évry-Courcouronnes le 8 avril et la responsabilité de DVM dans les débordements en tribunes, la ligue a pris la décision d’exclure l’équipe de la suite du Segment 2.
Considérant les incidents survenus lors du Challengers Day du 8 avril et l’implication de DVM, nous avons décidé d’exclure la structure de la suite du Segment 2 de la Challengers League France. Nous poursuivons notre examen de la situation et prendrons toute mesure appropriée supplémentaire si nécessaire.
La formulation du communiqué précise que cette décision intervient « en raison de l’implication de DVM » et que l'organisateur du tournoi « poursuit son examen de la situation » pour envisager d’éventuelles mesures complémentaires si nécessaire. Cette exclusion acte donc officiellement la fin de ce segment compétitif de DVM Esport dans le cadre du circuit VCL France. À ce stade, aucune indication n’a été donnée concernant l’avenir des joueurs, et la structure DVM n’a, pour le moment, publié aucun communiqué officiel en réaction à cette sanction.
C’est la première fois qu’une telle décision est prise à ce niveau de la compétition en France. Elle marque un tournant dans la gestion disciplinaire de la ligue et pose un précédent important quant à la responsabilité des structures vis-à-vis de leurs communautés et de l’environnement dans lequel elles évoluent. La réactivité des organisateurs face à la gravité des faits souligne également une volonté claire de protéger l’intégrité du circuit, une rapidité saluée par l'ensemble de la communauté.
les groupes de supporters des principales équipes esports prennent la parole
Mise à jour : Au lendemain de des incidents aux Arènes qui ont entrainé l’annulation du match entre Joblife et DVM Esport, plusieurs groupes de supporters issus des principales structures de la scène française ont publié des communiqués pour condamner fermement les violences survenues aux Arènes d’Évry-Courcouronnes. Tous appellent à une action rapide et à un retour à des valeurs fondamentales d’inclusion, de respect et de passion.
Les Golden Hornets, association de fans de Team Vitality, ont dénoncé des comportements « inacceptables et contraires aux valeurs » qu’ils défendent depuis leur création. Ils appellent à des sanctions fermes envers les auteurs des violences et rappellent que la rivalité sportive ne doit jamais être un prétexte à la haine ou à la violence. Du côté des Green Suits, supporters de Gentle Mates, le message est tout aussi clair : « La violence n’a pas sa place » dans un environnement esportif sain. Le groupe appelle à faire du supportérisme un modèle, et non un danger, en construisant des fondations solides basées sur le respect et l’inclusion.
Les Royals212, association liée à Solary, ont également exprimé leur indignation. Ils exigent des mesures concrètes pour garantir un environnement sécurisé et adressent leur soutien à la communauté de Joblife, en appelant à la solidarité entre supporters. Enfin, Le Blue Wall, groupe des supporters de la Karmine Corp, a rappelé que les événements esportifs doivent rester des moments de partage et de passion. Leur communiqué insiste sur la nécessité de sanctions « à la hauteur de la gravité des faits » et réaffirme leur soutien aux ultras de Joblife, et en particulier à Fake, ciblé lors de l’agression.
Ces prises de position illustrent un front uni des communautés de fans pour défendre un esport respectueux, sécurisé et passionné. Elles renforcent les appels à une réponse rapide et structurée des organisateurs, afin d’éviter tout précédent dans un circuit national en pleine structuration.
Incidents en tribunes : la ligue exclut des supporters et ouvre une enquête
Mise à jour : Les organisateurs du Challengers Day ont publié dans la soirée un communiqué officiel à la suite des incidents ayant émaillé la rencontre entre Joblife et DVM Esport. Ils annoncent l’exclusion du groupe de supporters de DVM Esport à l’origine des violences survenues dans les tribunes, évoquant un comportement jugé « inacceptable » et contraire aux valeurs de l’esport.
Suite aux événements regrettables survenus lors du Challengers Day, et en raison d’un comportement inacceptable, nous avons pris la décision d’exclure le groupe de supporters de DVM de la salle et de ne pas jouer le match opposant Joblife à DVM, afin de préserver l’intérêt des joueurs et du public.
La ligue ne tolérera jamais un tel comportement, totalement incompatible avec les valeurs de l’esport. La situation fait actuellement l’objet d’une enquête, et l’organisation de la ligue étudie d’éventuelles sanctions additionnelles. Nous présentons nos excuses aux fans qui se sont déplacés pour assister à cet événement. Nous comprenons pleinement la déception engendrée et nous nous engageons à mettre en place, avec les équipes engagées dans la compétition, toutes les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel incident ne se reproduise à l’avenir.
La décision de ne pas disputer le match entre Joblife et DVM est présentée comme une mesure de protection, visant à garantir la sécurité des joueurs et du public. La ligue affirme qu’elle « ne tolérera jamais un tel comportement » et annonce qu’une enquête est en cours. Des sanctions supplémentaires pourraient être décidées dans les prochains jours. Les organisateurs présentent également leurs excuses aux fans venus assister à l’événement, tout en assurant qu’ils mettront en place, en concertation avec les équipes engagées, toutes les mesures nécessaires pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.
Joblife officialise son retrait, le match contre DVM est annulé
Mise à jour : Quelques heures après les incidents survenus aux Arènes d’Évry-Courcouronnes, la structure Joblife a publié un communiqué officiel sur ses réseaux. Elle y confirme l’annulation de son match contre DVM Esport, prévu dans le cadre des seeding matches du Challengers Day.
Lors du Challengers Day, nous avons été informés que plusieurs incidents violents sont survenus dans les tribunes. Nous condamnons avec la plus grande fermeté tout acte de violence. Un tel comportement est totalement inacceptable et n’a pas sa place dans l’esport, ni dans aucun autre cadre compétitif ou communautaire.
Nos pensées accompagnent les personnes directement touchées par cet acte, auxquelles nous adressons tout notre soutien. Nous espérons sincèrement qu’un tel événement ne se reproduira jamais et que des mesures renforcées soient envisagées afin de garantir un environnement sûr et respectueux pour toutes et tous.
De ce fait, après avoir discuté directement avec les organisateurs de la ligue, le match de Challengers France à l'occasion du Challengers Day contre DVM est annulé. La sécurité de nos fans, de nos joueurs et de l’ensemble des participants passe avant tout.
Dans ce message, Joblife condamne fermement les actes de violence survenus dans les tribunes et rappelle que de tels comportements n'ont pas leur place dans l’esport, ni dans aucun cadre compétitif. Le club exprime également son soutien aux personnes directement touchées par ces événements, et appelle à des mesures de sécurité renforcées pour garantir un environnement plus sûr à l’avenir.
Après échange avec les organisateurs du tournoi, Joblife annonce qu’elle ne disputera pas la rencontre contre DVM, arguant que la sécurité de ses joueurs, de ses fans et de tous les participants prime sur toute autre considération. À l’heure actuelle, Riot Games France, organisateur de l’événement, n’a pas encore communiqué publiquement sur les suites du tournoi ni sur les potentielles conséquences disciplinaires pour les structures ou les individus impliqués.
Violences en tribunes, match suspendu : le Challengers Day perturbé à Évry
Article : Le Challengers Day, événement majeur de la Ligue Française de VALORANT, devait offrir un affrontement entre Joblife et DVM Esport ce lundi 8 avril 2025 aux Arènes d’Évry-Courcouronnes. La soirée a toutefois basculé dans le chaos avant même que les joueurs ne puissent entrer sur scène. Un incident sérieux s’est produit dans les tribunes, conduisant à la suspension du match et à une intervention policière.
— Junior #TODOBEW (@JuniorLeJ_) April 8, 2025
En début de programme, les deux premières affiches, La Masia contre Cicadas Gaming (victoire 13-4 de Cicadas) et Siko Esports contre Valiant (victoire serrée 15-13 de Siko), se sont déroulées normalement. Mais à l’approche du troisième match, opposant Joblife à DVM Esport, des tensions ont éclaté en tribune. Très vite, les réseaux sociaux ont relayé des vidéos montrant une agitation inhabituelle dans une section du public. Plusieurs témoignages publiés sur X ont fait état d’un mouvement de foule, d'une bagarre et même d’objets dangereux introduits dans l’enceinte.
Selon certaines sources présentes sur place, des individus affiliés à DVM Esport, décrits comme des "ultras" pour certains cagoulés et équipés de gants de moto, auraient provoqué l’incident en apportant des objets interdits tels que des gaz lacrymogènes ou un poing américain. L’un des membres de Joblife, connu sous le pseudonyme Fakemonstre, aurait été directement agressé. La structure Joblife, fondée par Toma "Tomy" Abdellaoui, a rapidement indiqué sur les réseaux sociaux par l'intermédiaire du fondateur qu’elle ne comptait pas disputer la rencontre. Les officiels communiqueront dessus en temps et en heure.
— Bruxelles (@itsBruxelles) April 8, 2025
Devant l’ampleur de l’incident, l’organisation a été contrainte de modifier le déroulé de la soirée. Le match entre Karmine Corp Blue et Mandatory, initialement prévu plus tard, a été avancé. Le sort du match entre Joblife et DVM reste incertain, et pourrait tout simplement être annulé. Il est également important de rappeler que, bien que l’événement ait lieu aux Arènes d’Évry-Courcouronnes, fief de la Karmine Corp, ce n’est pas la structure KC qui en est l’organisatrice. L’événement est en réalité sous la responsabilité notamment de Riot Games France.
À l’heure actuelle, la police est sur place pour établir les faits. Aucune communication officielle de Riot France n’a encore été publiée concernant l’avenir de la compétition ou d’éventuelles sanctions. Le Challengers Day, qui devait être une vitrine du VALORANT français, s’est transformé en scène de violences regrettables, dont les conséquences pourraient peser lourd sur l’organisation des prochains événements de la scène locale et/ou certaines structures.
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