Conclusion

Au final l’ESWC aura aimanté toute la scène Française et une bonne partie de la scene Européenne, le prestige du titre de Champion de France et de Champion du Monde a attiré les meilleurs joueurs. Beaucoup de LANs ont été aussi été créées, ou ont bénéficié du savoir faire et du circuit ESWC. L’UTT, la Gameplay, la Re-So, la Pxl, la Ping et la Silver Arena seront-elles en mesure d’attirer l’année prochaine les plus grandes équipes en dehors de ce circuit ?

En dehors de cette implication nationale, Games Services a via la coupe du monde fait et défait les plus grandes équipes mondiales. Lors des premières éditions, les Etats-Unis, l’Allemagne, la France et la Suède ont raflé la quasi-totalité des titres, au fil des années l’Asie et l’Europe de l’Est ont redistribué les cartes et permis une grande diversité et un développement accéléré au niveau international.

L’ESWC a aussi par ses choix de jeu contribué au développement et a la disparition de certains. La scène Quake 3 aurait-elle survécu sans l’objectif de la coupe du monde ? Counter-Strike 1.6 était-il sous perfusion alors que Counter-Strike Source semblait son évolution naturelle ? Trackmania aurait-il connu un tel développement sans les tournois organises par Games Services ? Toutes les autres plateformes auraient-elles connu un franc développement si Games Services ne les avait pas laissé de côté ? Rien n’est moins sur.

Games Services tente désormais de trouver un repreneur, Matthieu Dallon indiquait en Mai dernier étudier des offres en provenance l’Allemagne. Beaucoup de joueurs, furieux de ne toujours pas avoir touché les récompenses de l’ESWC 2008 en veulent désormais à l’entreprise, le sort de ces cash-prizes sera réglé lors de la liquidation judiciaire de l’entreprise ou de la reprise de celle-ci.