Grand gage de qualité et incontournable lorsqu'on parle de consoles nouvelles génération, Rockstar Games et sa fameuse série Grand Theft Auto (et plus récemment le tout jeune Red Dead Redemption) a toujours su entretenir sa masse de fan grandissante au fil des années. Cependant, bien que les heures passées à faire couler le sang sont d'une parfaite distraction, il faut avouer que la marque de fabrique tient quasiment toute sa popularité de cela. Souvent dénoncés par les associations de consommateurs comme abordant des thèmes beaucoup trop choquants comme la discrimination, la drogue, le sexe mais surtout les guerres des gangs, les jeux de Rockstar sont souvent sous les projecteurs de nombreuses polémiques.

 

Pour la société de développement de jeux vidéos, certaines de ces polémiques sont néanmoins infondées. Ainsi, lors d'une interview accordée à la chaîne de télévision anglaise BBC, à la question "Pensez-vous que vos jeux, selon les accusations de certains consommateurs, peuvent inciter les jeunes à violence ?", l'équipe de Rockstar ne mâche pas ses mots et répond crûment mais ma foi justement : 

 

 

Nos jeux ne sont pas conçus pour le jeune public. Si vous êtes parent et que vous achetez un de nos jeux pour votre enfant, c'est que vous êtes un très mauvais parent. Il y a tout un tas de jeux pour les enfants (...). Ce que nous voulons, c'est produire des jeux avec des thèmes adultes, des répliques crues et de la violence, à l'image de ce qui existe dans les films ou les séries TV que vous aimez regarder.

Traduction : JV.com

 

En effet, quasiment tous les jeux proposés par la société sont, conformément à la réglementation, labellés 18+ (PEGI 18) ce qui, tout comme les pictogrammes imposés par la CSA aux programmes de télévision, vise à prévenir le consommateur du public ciblé par ces produits. Il est du devoir des parents et des commerçant de protéger le jeune public, notamment les personnes les plus sensibles, d'un contenu qui ne leur est ABSOLUMENT PAS destiné... Les fautifs ne sont pas toujours là où on le pense.