Le verdict de l'ESIC (Esports Integrity Commission) est tombé, l'ancien entraîneur de la structure danoise Heroic va bien recevoir un bannissement de deux ans, mais Hunden a d'ores et déjà lancé la contre-attaque.
Fin de carrière pour Hunden
On a certainement pas fini d'en parler, à moins que la scène esport ne décide finalement d'enterrer l'affaire ce qui ne serait pas une première. L'ancien coach Heroic qui était revenu en fonction officiellement à compter du mois d'avril 2021 -après avoir déjà purgé une peine de 8 mois de bannissement pour avoir utiliser le bug des coachs- va désormais de nouveau repasser par le case prison cette fois-ci pour une durée de deux ans. En effet selon les conclusions de la commission d'enquête menée par les membres de l'Esports Integrity Commission, Nicolai "HUNDEN" Petersen aurait violé l'article 2.4.5 de leur code de conduite. De plus ils nous confirment ce que nous savions déjà, même si aucun nom n'a été dévoilé publiquement, la formation à laquelle Hunden aurait transmis ses fichiers serait l'une de celles avec qui il était en négociation et participait effectivement aux IEM Cologne 2021. Nous ne reviendrons pas sur les noms que nous avions cité précédemment dans un article, il semble que les personnes concernées souhaitent rester dans l'anonymat et l'ESL, après sa propre enquête, avait déduit que les fichiers transmis n'avaient pas été ouverts par le destinataire.
Nicolai "HUNDEN" Petersen de retour à la case prison @Heroic
Concernant cette dernière enquête menée par l'ESL, l'ESIC confirme d'ailleurs les conclusions de l'entreprise allemande et la fuite du livre stratégique d'Heroic n'aurait donc jamais été portée à la connaissance de ce fameux concurrent. Trois griefs principaux sont par conséquent finalement reprochés à Nicolai et ont entraîné cette fameuse violation de l'article 2.4.5 de leur code de conduite :
Avoir porté atteinte à l'intégrité d'un événement membre de l'ESIC (en l’occurrence les IEM Cologne 2021 : ndlr), à la réputation d'un membre de l'ESIC et à la réputation et l'intégrité concurrentielle de l'esport (en partageant ses tactiques il faussait les résultats : ndlr).
Les membres de la commission ont également souhaité répondre aux allégations du Danois qui affirme qu'il n'a jamais été entendu par l'ESIC et qu'il a même été menacé d'avoir une sanction plus lourde s'il venait à faire appel. L'assemblée dément formellement cela et déclare par ailleurs qu'elle a proposé à l'ancien entraîneur de venir s'exprimer, mais que ce dernier n'est jamais parvenu à apporter les réponses aux questions qui lui étaient posées. De plus les membres affirment que son propre aveu posté sur Twitter au tout début de l'affaire constitue une preuve suffisante de son implication et de la version des faits qu'il souhaitait défendre.
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Il est a noter malgré tout que Nicolai "HUNDEN" Petersen n'a vraisemblablement pas dit son dernier mot, dans un récent entretien accordé au site danois TV2.dk il a décidé de contre-attaquer d'une manière assez inattendue. Après avoir, comme nous vous le disions plus haut, accusé l'ESIC de ne pas l'avoir entendu et de l'avoir menacé en cas d'appel, il a désormais choisi d'attaquer ses anciens joueurs Heroic. Hunden est en effet revenu sur son tout premier bannissement qui faisait suite à une utilisation volontaire du bug des coachs dans le but d'avoir un avantage sur ses adversaires pendant les matchs. Il avait toujours clamé et même signé qu'il avait agi seul sans en avoir parlé à personne.
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Aujourd'hui il a changé sa version et indiqué que certains de ses anciens joueurs étaient au courant et avaient validé cette triche. Les noms n'ont pas été donnés, en revanche le créateur de contenu danois Jacob "Pimp" Winneche a déclaré avoir pu consulter les documents mis à disposition par Hunden pour justifier ces nouvelles accusations, or il semble que cela soit plutôt édifiant. Alors est-ce que maintenant il va saisir à son tour l'ESIC pour tenter de faire imploser son ancienne équipe ? La direction d'Heroic a dans tous les cas déjà répondu que tout cela était faux et que de toute manière leur ancien entraîneur avait signé des aveux à l'époque où il affirmait avoir agi seul. Les manoeuvres qu'il réaliserait aujourd'hui n'auraient pour seul but de décrédibiliser son ancien employeur et tenter de ne pas couler tout seul selon le club danois. Affaire à suite ? Nous verrons bien.