L'information a été rendue public par nos confrères de Dexerto.com, ces derniers expliquent qu'un conflit interne existerait chez les Ninjas in Pyjamas à propos de la distribution de l'argent gagnée suite à la vente des stickers de l'ESL One: Rio 2020, Major annulé pour cause de pandémie de COVID-19.
Comme en 2015, NiP dans le viseur sur les stickers
La CSPPA (Counter-Strike Professional Players' Association) aurait tenté de résoudre le différent qui existe entre NIP et certains de ses joueurs au sujet de la redistribution de l'argent des autocollants du Major annulé de 2020. Selon nos confrères de Dexerto.com, cette intervention du syndicat des joueurs n'a eu aucun effet. La direction du club persiste sur sa position affirmant que l'intégralité des gains spécifiques à cet événement, annulé pour cause de pandémie mondiale, devaient être réservés aux clubs afin de permettre leur survie durant cette période compliquée où les rentrées d'argent ont été moindres. Les Ninjas in Pyjamas s'appuient sur une phrase qui avait été publiée sur le blog officiel de Counter-Strike: Global Offensive à l'époque et qui disait que « 50% du produit des stickers RMR 2020 soutient directement les équipes. »
Le CSPPA a contacté Valve afin d'en savoir plus sur l'origine de cette phrase, l'éditeur aurait expliqué « qu'il ne s'agissait que d'un article de blog et qu'il n'avait jamais été conçu comme un contrat ou un document juridique sous quelque forme que ce soit. » Dexerto, sous l'impulsion de Richard Lewis qui suit ce dossier de près, a interrogé d'autres clubs pour connaître leur position sur le sujet, aucun n'a conservé l'argent des stickers et aucun autre joueur professionnel ne s'est plaint pour l'instant d'avoir été lésé. Du côté de la direction des NIP, on estime que le sujet est clos et qu'il n'y aura pas de versement rétroactif des gains des stickers. Dans le même temps un de leurs anciens joueurs, le sniper Tim "nawwk" Jonasson aujourd'hui chez Apeks, sonderait des avocats pour savoir si une action en justice est envisageable ou non.
Le 18 mai 2022 - 2020 était une année noire pour l'esport avec l'annulation de nombreux événements pour cause de pandémie mondiale de COVID-19. Counter-Strike: Global Offensive ne faisait pas exception à la règle et son Major qui devait se jouer à Rio a dû être annulé (il devrait intervenir finalement à la fin de l'année 2022 selon certaines sources). Toutefois des qualifications avaient eu lieu et Valve avait malgré tout publié des stickers dont 50% des bénéfices étaient reversés pour soutenir directement les équipes. Et c'est de cette phrase que vient toute l'histoire autour des Ninjas in Pyjamas. La direction du club aurait interprété cela comme un soutien direct de l'éditeur pour les organisations afin de les aider à passer cette période difficile, tandis que les joueurs ne l’entendraient pas tous de la même oreille et aimeraient que les termes de leurs contrats soient respectés.
Selon Dexerto qui a pu avoir accès aux dits contrats, 83,33% de la somme versée par Valve devait revenir aux joueurs. Or côté direction chez NiP on considèrerait que ces circonstances exceptionnelles et le message inhabituel de Valve avaient pour conséquence que l'intégralité de l'argent devait être conservé par la structure, cela dans le but d'assurer son bon fonctionnement en versant notamment les salaires prévus sans demander un quelconque geste à ses joueurs. Du quintette concerné en 2020 seulement trois joueurs sont encore présents: Fredrik "REZ" Sterner, Hampus "hampus" Poser et Nicolas 'Plopski' Gonzalez Zamora. Or aucun d'entre eux n'a souhaité s'exprimer publiquement sur cette question. En revanche il y a eu des départs dont celui du sniper Tim "nawwk" Jonasson qui ne s'est pas particulièrement passé en bons termes -ce dernier ayant été mis sur la touche sans préavis après que les NiP aient choisi de recruter la superstar danoise Nicolai "dev1ce" Reedtz en avril 2021.
Des recours seraient donc menés notamment par nawwk (qui n'a pas fait de commentaire pour l'instant) afin de récupérer une somme estimée entre 200 000 et 300 000 dollars.