Alors que la saison 3 de la REPUBLEAGUE s'est achevée sur une victoire finale des ex-MAD Lions contre Fnatic, lors de la petite finale opposant ECSTATIC et Bad News Eagles la tension était à son paroxysme face à des soupçons de triche.
Une victoire au goût de revanche
Ils ont terminé sur la troisième marche du podium de la saison 3 de la REPUBLEAGUE et pourtant cela n'a pas empêché l'un de leurs membres de jeter un pavé dans la mare après sa victoire lors de la petite finale. Le joueur des Bad News Eagles, Flatron "juanflatroo" Halimi, a publiquement accusé ceux d'ECSTATIC d'être des tricheurs. Dans un message posté sur Twitter après sa victoire 2-0 (16-10 Vertigo / 16-13 Dust2), le joueur a déclaré :
Je jure que j'avais l'impression de jouer contre une toute autre équipe sur un serveur anti-triche, merci à REPUBLEAGUE d'avoir rendu cela possible. Je pense que cela devrait concerner de nombreuses équipes du tiers 2, cependant cette fois nous avons remporté la victoire contre ECSTATIC, GG !
Flatron "juanflatroo" Halimi - Twitter.com
Le joueur de 25 ans a publiquement émis un avis qui traîne depuis quelques temps sans que des preuves aient véritablement pu être apportées. Des soupçons de triche planent en effet au-dessus de la composition des ECSTATIC, une formation particulièrement performante en ligne et qui navigue dans le top 30 mondial depuis le mois de septembre 2021. Suite au message du joueur des Bad News Eagles, la réaction de la communauté ne s'est pas faite attendre notamment via l'un des membres des ECSTATIC, le Hollandais Dion "FASHR" Derksen. Cela aura d'ailleurs permis aux joueurs de régler en privé leurs différents, eux qui désormais ont signalé que de leur côté la situation était réglée. Cependant cela n'a pas empêché un des responsables de l'organisation de la REPUBLEAGUE de se joindre à la discussion et de déclarer que l'anti-triche avait également été utilisé lors des matchs précédents de la compétition.
L'animosité entre les deux effectifs remontent à la fin du mois de mai 2022, quand les deux écuries se sont retrouvées en quart de finale de la Pinnacle Cup IV. ECSTATIC s'était alors imposé 2-1 (04-16 Dust2 / 16-01 Vertigo /16-12 Ancient) éliminant les Kosovars du tournoi. Et puis ils se sont retrouvés dans le groupe A de la REPUBLEAGUE Saison 3 pour se disputer la première place de la poule. A ce moment-là, c'est encore une fois ECSTATIC qui s'est imposé 2-1 (15-19 Dust2 / 16-12 Vertigo / 16-08 Nuke) dans un duel particulièrement tendu entre les deux équipes. Dernières retrouvailles ensuite lors de la petite finale de l'événement où Bad News Eagles a totalement dominé de bout en bout la confrontation, s'imposant finalement 2-0 (16-10 Vertigo / 16-13 Dust2). Ce remue-ménage sur les réseaux sociaux aura entraîné une réaction en chaîne avec des vagues d'insultes envoyées en direction des deux camps, ce à quoi Flatron "juanflatroo" Halimi a souhaité réagir :
En fin de compte, nous sommes des professionnels et nous devons nous respecter en tant que personnes, et il ne devrait pas y avoir d'inimitié autour de nous. Chacun a le droit d'avoir ses soupçons. À tous les fans, nous serions plus que reconnaissants s'il n'y avait pas de commentaires insultants/haineux.
Flatron "juanflatroo" Halimi - Twitter.com
Ce n'est pas nouveau de voir ECSTATIC accusé de triche par un concurrent, depuis plus d'un mois maintenant certains affirment qu'un ou plusieurs joueurs auraient des informations sur leur radar notamment. Beaucoup des adversaires de l'équipe danoise, dont le copropriétaire n'est autre que le collectionneur de skins CSGO danois Oliver "zipeL" Behrensdorff, ont noté des prises de décisions jugées étranges ou des rotations chanceuses, qui auraient permis au clan de remporter de nombreux matchs.
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En l'état actuel des choses, rien n'est venu confirmer ces soupçons et aucun des membres d'ECSTATIC n'a été inquiété par un quelconque logiciel anti-triche ou par une décision arbitrale. Quoi qu'il en soit les rumeurs d'utilisation de logiciels de triche au sein du subtop européen sont légion, sans pour autant que la lumière puisse être faite de manière certaine dans la majorité des cas. On se souvient l'année dernière du cas des Akuma accusés d'utiliser le même type de procédé. Aujourd'hui encore, et cela malgré une plainte de plusieurs clubs dont NAVI, Virtus.pro ou encore K23 envoyée à l'ESIC, aucune sanction n'a été prononcée contre un des membres de cette équipe aujourd'hui dissoute.
