Quatrième volet de Waulk in History, pour (re)découvrir l'histoire de Street Fighter III.
Street Fighter III: 2nd Impact
Sorti en octobre 1997 soit la même année que New Generation, cette version apporte quand même d'importantes nouveautés. La plus importante est l'apparition des coups EX, c'est à dire des coups spéciaux améliorés au prix d'une partie de la barre de Super. Cette mécanique est extrêmement importante, car elle oblige chaque joueur à repenser sa manière de jouer en offrant énormément de nouvelles possibilités tactiques. L'autre modification importante est la possibilité de se défendre contre une choppe, en effectuant soi-même une prise au même moment, ou quelques frames après l'adversaire (avant un joueur ne pouvait pas se défendre en effectuant cette manipulation, et c'était le premier joueur à avoir lancé la choppe qui gagnait la "course"). Désormais les taunts ont des effets autres que celui d'humilier l'adversaire, par exemple le taunt de Ryu baisse sa jauge de stun. Il devient également possible de changer de Super Art en mode arcade si un second joueur vient défier le premier.
Jaquette du jeu avec Alex et Hugo
Le lore de New Generation subit un retcon dans Second Impact, changeant ainsi les motivations de certains personnages, et en intégrant d'autres dans l'histoire. Au niveau du cast outre les personnages de New Generation, Akuma fait son grand retour à la fois comme personnage jouable et comme boss caché. Sa forme encore plus démoniaque d'Alpha 2, Shin Akuma, fait également son retour, mais uniquement comme personnage controlable par l'ordinateur. Deux nouveaux personnages rejoignent le combat :
- Hugo Andore : issu de Final Fight, c'est un lutteur managé par son amie Poison. Tout deux viennent du gang Mad Gear, les principaux antagonistes de Final Fight 1 et 2. Mesurant 2m40 pour 200kg de muscles, Hugo est un combattant très impressionnant malgré son collant léopard fuschia. Inspiré du catcheur André the Giant (Andore se prononce Ond-ray), son introduction de combat contre Alex rappelle celle du Français contre Hulk Hogan. Il utilise des techniques de catch, possède une excellente portée grâce à sa taille, et inflige des dégâts colossaux. Son coup le plus célèbre est le Monster Lariat, dont la version EX possède une armure infinie, c'est à dire qu'à moins d'encaisser un coup avec des propriétés de brise-armure, Hugo continuera d'avancer vers l'ennemi. En compensation Hugo est lent, et son jeu aérien est plus que pauvre. C'est un personnage relativement simple à zoner.
- Urien : frère cadet de Gill, il souhaite prendre la place de son aîné à la tête de la société secrète. Il partage son physique de dieu grec avec son frère, mais leurs caractères sont radicalement différents, Urien étant tyrannique et autoritaire alors que Gill est en apparence bien plus bienveillant même s'il demeure bien plus fanatique que son cadet. Dans SF III il est surnommé le disciple traître, faisant référence à Judas qui a trahi Jésus (aka Gill). Les noms de certaines de ses techniques évoquent la Rome Antique, et plus spécifiquement l'empereur Caligula, dont il partage certains traits de caractère, notamment pour le côté destructeur. Certaines de ses techniques font appel à l'énergie de la foudre, et il peut également rendre son corps métallique. Ses normaux ont une haute priorité comme ceux de Gill, même s'ils infligent moins de dégâts, permettant à Urien de constamment mettre son adversaire sous pression. Comme Guile et Boxeur, il possède également des coups chargés, incluant un projectile et un tacle. Ses Super Arts sont le Temporal Thunder, un projectile infligeant de gros dégâts à la barre de vie comme à la barre de stun, ainsi que le Tyrant Slaughter, une succession de tacles pouvant retirer entre 20 et 30 % de la vie d'un adversaire si elle connecte en entier (en fonction de la vie de base du personnage, et de si le coup est un counter ou non). Nénanmoins sa Super signature reste l'Aegis Reflector, un miroir d'électricité pouvant renvoyer les projectiles et étendre certains combos.
Jaquette alternative du jeu avec Ryu et Alex
Modifié le 11/06/2020 à 22:41
Non, ça viendrait apparemment du magazine Arcadia qui avait listé les joueurs les plus forts de la fin des années 90/début 2000 (d'autres citent 2chan comme origine du truc, perso' j'ai pas retrouvé la source exacte). Sako et Haitani étaient les meilleurs joueurs de Vampire quand Nuki & Daigo avaient migré sur 3.3 puis CvS2. Tokido était grosso-modo fort sur la plupart des jeux et s'est fait une place plus ou moins discrete parmi cette liste.
Et surtout, la première "mythologie" elle date tout simplement de Street Fighter 2. Puis Vampire/Alpha 3, Virtua Fighter, etc. Bref, 3.3 a absolument rien crée en terme d'exposition des joueurs. Si on a vu Daigo aller aux USA pour jouer contre Valle, c'est bien parce qu'il avait gagné le tournoi national sur Alpha 3 et qu'il était déjà considéré (et connu comme tel) comme étant le meilleur joueur japonais depuis Vampire, voire la fin de 2X.
"Tout comme Haitani son palmarès n'est pas impressionnant mais aujourd'hui encore il est l'un des tout meilleurs joueurs du monde"
Meilleur joueur de Vampire sur la "deuxième" période du jeu, 1er SoCal Regionals 2018, 3ème de l'Evo Japan, 1er TWFighter Major 2018 et l'un des rares (voire le seul) joueurs à avoir battu Daigo sur un FT officiel à l'époque de SFIV. Sans oublier tous les rankings japonais où il mettait 7-0 à approximativement tout le monde.
Si j'ai utilisé le terme mythologie, c'est surtout pour faire référence à l'appellation des 5 dieux, qui elle est apparu pendant cette période, avant ils n'étaient pas des "dieux" mais "juste" les meilleurs joueurs de jeux de combat. Ce n'était peut être pas clair, mais il me semblait évident que leur hégémonie n'a pas débuté sur Street Fighter III, surtout que certains noms étaient déjà apparus dans les articles sur SF II et Alpha.
Quant au palmarès, je parle uniquement de celui sur Street Fighter III, et pas des autres accomplissements à côté. Je me suis également concentré sur la période où le jeu était l'opus phare de la licence, et pas sur celles qui ont suivi. C'est pour ça que des résultats de 2018 ou après, ne me semblaient pas intéressant à mentionner, ainsi que les accomplissements sur d'autres titres. L'article se concentre sur Street Fighter III et pas sur les carrières des joueurs, parce que sinon il serait en effet plus qu'incomplet.
Au passage sur la présentation des persos il manque le "I" à Ibuki.