Quatrième volet de Waulk in History, pour (re)découvrir l'histoire de Street Fighter III.
Street Fighter III: Third Strike
Sorti en 1999, Third Strike est la suite de 2nd Impact, sans retcon. Le jeu n'apporte qu'une seule nouvelle mécanique de gameplay, la Red Parry, qui est une parade réalisée pendant un blockstun. Ce jeu marque également le retour de Chun-Li dans la série, pour le plus grand bonheur des fans. Une partie de la communication de Capcom se base d'ailleurs sur son retour, et elle est très souvent mise en avant. Outre la première dame des jeux de combats, quatre nouveaux personnages se joignent à la bagarre :
Jaquette du jeu
- Makoto : héritière du style de karaté Rindo-kan (encore un style inventé par Capcom) ainsi que du dojo familial, Makoto souhaite affronter les plus puissants adversaires afin de faire connaître son style au monde entier. Niveau caractère le personnage est intéressant (pour un personnage de jeu de combats), car bien que renvoyant une image plutôt masculine, à la fois par son look et son attitude, elle ne supporte pas d'être prise pour un garçon, contrastant ainsi avec les clichés de ce type de personnage qui généralement ne revendiquent pas spécialement leur féminité. Bien qu'étant considérée comme un personnage high risk/high reward, le gameplay de Makoto reste assez peu conventionnel pour ce type de personnage, vu qu'il se base beaucoup sur l'anticipation des coups de l'adversaire, au lieu de se baser sur la pression que peut mettre la combattante. Ses coups de poing et de pied sont dévastateurs, et ses combos font extrêmement mal mais requièrent un timing très précis et une exécution parfaite. Ne disposant que de peu de portée et donnant des coups puissants, elle devient vulnérable si l'adversaire parvient à bloquer son offensive. Son coup emblématique est le Fukiage, un coup de poing vertical lui permettant de frapper les adversaires juste au dessus d'elle. Ses Super sont l'Abare Tosanami où Makoto effectue un saut arrière avant d'enchaîner sur une série de coups de pieds conclue par un Fukiage, le Seichusen Godanzuki un enchaînement de coup de poings à courte portée mais qui sort instantanément et peut donc être utilisé en contre, et le Tanden Reki, son Super Art le plus célèbre qui boost tous ses dégâts de 25 % le temps que sa jauge se vide. Cependant cette Super doit être utilisée avec prudence car Makoto se retrouve incapable de bloquer pendant la durée de l'effet, même si elle peut toujours effectuer des parades.
- Q : portant un masque métallique, il est le personnage le plus mystérieux de la saga Street Fighter et son identité réelle reste encore inconnue. Bien qu'il soit jouable, il était surtout un personnage caché qu'on ne pouvait rencontrer que sous certaines conditions à savoir gagner les 8 premiers matchs du mode arcade sans recevoir une note de fin de match inférieure à D. C'est d'ailleurs le seul personnage du jeu à ne pas avoir de stage dédié, et si deux joueurs le sélectionnent, ils combattent sur le stage de Dudley. Son design rappelle celui de Robot Detective K et Iron Mask de Babel II. Son manteau rappelle celui de l'Homme Invisible, et son nom est une référence directe à l'un des supérieurs de James Bond. Il n'est pas certain que Q soit complètement humain, plusieurs de ses coups faisant penser à ceux d'un robot, tandis que d'autres de ses actions sont typiquement humaines. Comme beaucoup de personnages "cachés" chez Capcom, Q semble se retenir dans l'animation de ses coups, comme s'il testait son adversaire plus qu'il ne le combattait réellement. Il ne pratique aucun art martial connu, et ses coups spéciaux sont des coups à charge incluant généralement un dash, un peu comme Boxeur (Balrog). Sa grande santé et la lenteur relative de ses coups le classent parmi les personnages défensifs du jeu. Ses Super Arts sont la Critical Combo Attack, qui est une série d'enchaînements de ses coups spéciaux, la Deadly Double Combination, un coup de poing dans les tripes suivi d'un coup du marteau sur l'adversaire plié en deux. La Deadly Double Combination est extrêmement rapide, et peut contrer certaines autres Super avant la fin de leur animation de départ, et il est possible de cancel les coup spéciaux de Q en cette Super. Sa dernière Super est la Total Destruction où Q et sa jauge de Super se mettent à clignoter. Q peut réactiver cette Super avec un quart de cercle avant + poing (pour donner un coup de poing) ou pied (pour effectuer une choppe) et exploser sur son adversaire. L'explosion peut être bloquée, et ne met pas Q hors combat.
Écran de sélection des personnages
- Remy : ce savateur français souhaite se venger de son père qui les a abandonnés lui et sa sœur, conduisant cette dernière à la mort. Son design rappelle celui de Iori Yagami de la licence King of Fighters. Remy est un personnage complexe, proche de la folie, trouvant que le combat n'apporte que la haine et la tristesse, mais continuant à se battre pour dans l'espoir d'infliger à son père le châtiment qu'il mérite. Le cadavre de sa sœur est conservé dans de la glace dans une baie, rappelant la situation de Hyoga, le chevalier du Cygne de la série Saint Seiya. Ses coups spéciaux sont les mêmes que ceux de Guile et Charlie, faisant de lui le meilleur personnage de zoning de Street Fighter III.
- Twelve : arme humanoïde développée par la Société Secrète, Twelve possède une apparence particulière évoquant un homme sans poils, entièrement blanc laiteux. Sa personnalité n'est pas clairement établie vu qu'il ne parle pas réellement aux autres personnages, à l'exception de Necro. Il rappelle à la fois Ultraman et Terminator. Son style de combat appelé Hyper Adaptation utilise principalement les spécificités de son corps, capable de s'adapater à tout environnement, et de transformer ses extrémités en armes comme des haches, des pics, etc., etc. Il est le seul personnage du jeu à avoir un dash aérien, et peut également nager dans le sol pour éviter les projectiles. Ses Super Arts sont le X.N.D.L. où Twelve transforme ses bras en tentacules avant de les plonger dans le sol puis de les ressortir sous forme de pics, le X.F.L.A.T., où l'humanoïde devient un avion qui fonce vers son adversaire au sol à plusieurs reprises et sous différents angles, et enfin le X.C.O.P.Y. qui lui permet de prendre l'apparence de son adversaire le temps que sa jauge de Super se vide. Comme sa jauge est bloquée, lorsqu'il prend l'apparence de son opposant, Twelve ne peut ni utiliser le Super Art de celui-ci, ni aucun des coups EX, mais en compensation, il prend moins de dégâts et ses normaux font plus mal. Invulnérable lorsqu'il prend l'apparence de son ennemi, il est cependant aisément punissable lorsqu'il reprend son apparence d'origine, faisant de cette Super un coup très risqué.
Le casting intégral de Street Fighter III
Modifié le 11/06/2020 à 22:41
Non, ça viendrait apparemment du magazine Arcadia qui avait listé les joueurs les plus forts de la fin des années 90/début 2000 (d'autres citent 2chan comme origine du truc, perso' j'ai pas retrouvé la source exacte). Sako et Haitani étaient les meilleurs joueurs de Vampire quand Nuki & Daigo avaient migré sur 3.3 puis CvS2. Tokido était grosso-modo fort sur la plupart des jeux et s'est fait une place plus ou moins discrete parmi cette liste.
Et surtout, la première "mythologie" elle date tout simplement de Street Fighter 2. Puis Vampire/Alpha 3, Virtua Fighter, etc. Bref, 3.3 a absolument rien crée en terme d'exposition des joueurs. Si on a vu Daigo aller aux USA pour jouer contre Valle, c'est bien parce qu'il avait gagné le tournoi national sur Alpha 3 et qu'il était déjà considéré (et connu comme tel) comme étant le meilleur joueur japonais depuis Vampire, voire la fin de 2X.
"Tout comme Haitani son palmarès n'est pas impressionnant mais aujourd'hui encore il est l'un des tout meilleurs joueurs du monde"
Meilleur joueur de Vampire sur la "deuxième" période du jeu, 1er SoCal Regionals 2018, 3ème de l'Evo Japan, 1er TWFighter Major 2018 et l'un des rares (voire le seul) joueurs à avoir battu Daigo sur un FT officiel à l'époque de SFIV. Sans oublier tous les rankings japonais où il mettait 7-0 à approximativement tout le monde.
Si j'ai utilisé le terme mythologie, c'est surtout pour faire référence à l'appellation des 5 dieux, qui elle est apparu pendant cette période, avant ils n'étaient pas des "dieux" mais "juste" les meilleurs joueurs de jeux de combat. Ce n'était peut être pas clair, mais il me semblait évident que leur hégémonie n'a pas débuté sur Street Fighter III, surtout que certains noms étaient déjà apparus dans les articles sur SF II et Alpha.
Quant au palmarès, je parle uniquement de celui sur Street Fighter III, et pas des autres accomplissements à côté. Je me suis également concentré sur la période où le jeu était l'opus phare de la licence, et pas sur celles qui ont suivi. C'est pour ça que des résultats de 2018 ou après, ne me semblaient pas intéressant à mentionner, ainsi que les accomplissements sur d'autres titres. L'article se concentre sur Street Fighter III et pas sur les carrières des joueurs, parce que sinon il serait en effet plus qu'incomplet.
Au passage sur la présentation des persos il manque le "I" à Ibuki.