Le président du CIO se dit ouvert au "sport virtuel", mais sous certaines conditions.
La présence de l’esport aux Jeux Olympiques est un sujet qui fait énormément débat, et pas forcement de manière positive. D’un côté, nous avons les partisans de la présence du jeu/sport électronique aux JO au même titre que toutes autres disciplines sportives, et de l’autre côté, ceux qui pensent que l’esport n’a pas sa place dans cet événement international majeur, partant du principe que l’esport n’est pas un sport.
Thomas Bach, le président du Comité International Olympique (CIO), a accordé une interview à nos confrères du site South China Morning Post, dans laquelle il parle de sa réflexion sur la possible présence de l’esport aux Jeux olympiques. Il a déclaré qu’il observe ça avec un grand intérêt, rajoutant qu’à travers le temps, les JO ont accueilli plusieurs nouveaux sports populaires, mais en ce qui concerne l’esport, il faudra faire preuve de beaucoup plus de prudence.
Nous encourageons la non-discrimination, la non-violence, la paix entre les peuples. Cela ne correspond pas aux jeux vidéo qui prônent la violence, les explosions et les tueries.
Le message est clair, les jeux vidéo jugés violents n’ont pas leur place aux jeux Olympiques. Bien qu’aucun jeu n’a été clairement référencé dans l’interview, nous pouvons facilement imaginer que certaines licences comme Counter-Strike, Quake ou encore Overwatch ne pourront jamais trouver leur place comme discipline olympique et il faudra surement se tourner vers des jeux de "sport virtuel" comme FIFA, Madden ou encore Rocket League. Mais là encore, rien n’est vraiment sur, car d’autres obstacles peuvent se trouver sur le chemin de "la reconnaissance" comme le manque de contrôle dans le domaine du dopage.
Thomas Bach a récemment eu une réunion avec les représentants de la société chinoise Alibaba (équivalent d’Amazon pour la Chine). Ce géant du commerce électronique est devenu un des plus gros sponsors des Jeux Olympiques, avec un accord de partenariat qui devrait dépasser le milliard de dollars. Alibaba doit fournir toute l’infrastructure nécessaire en ce qui concerne le cloud computing et la prise en charge de l’analyse de données. Alibaba est notamment connu pour son engagement à faire de l’esport une discipline sportive et a investi beaucoup d’argent depuis plusieurs années, le groupe a notamment comme projet d’apporter l’esport aux Jeux Asiatiques de 2022.
Modifié le 17/04/2019 à 15:17
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Recruter un petit groupe de Jean Kevin pour nous coder un petit tetris de derrière les fagots pour en faire une discipline olympique c'est très probable.
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AMEN MON FRERE, RENDEZ-VOUS AU PROCHAIN SYNODE
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Plus sérieusement, les JO laissent une trace amer et même scandaleuse partout où ils passent, des villes devenues fantômes, aux expropriations en passant par la qualité de vie des travailleurs. Bref, ça fait beau à la télé mais c'est très moche derrière la caméra, pas envie de supporter ce genre de truc