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Les acteurs majeurs de l'esport pensent à s'associer pour créer un circuit commun. Cet accord résulterait de rumeurs sur les nouvelles perspectives de la MTG.

 

Vers un regroupement des acteurs esportifs et un grand prix annuel ?


C'est Richard Lewis qui à travers le site Breitbart annonce que certains des plus gros organisateurs de tournois seraient en pleine discussion pour créer un circuit de type "Grand Prix" pour Counter Strike GO. Cet accord concernerait la MLG, CEVO, PGL, FaceIt et l'organisation russe StarLadder.

Le montant total de ce grand prix s'élèverait à 5 000 000 $ au minimum et même jusqu'à 9 000 000 $ selon certaines sources.


Cet accord serait une réponse aux récents achats de la société suédoise Modern Times Group qui, après avoir acquis de nombreuses parts de sociétés esportives, serait sur le point de créer son propre circuit professionnel sur CS:GO. La MTG possède notamment une importante part des actions de l'ESL, acteur majeur de l'esport, et serait sur le point d'acheter à celle-ci l'ESEA Pro League et parlerait en ce moment même avec les dirigeants de la DeamHack.

 

Ce partenariat serait donc une solution au monopole de la MTG sur le monde esportif.

 

Un partenariat contre l'exclusivité ?


De plus, une source présente au sein de cet accord aurait eu vent que l'ESL et la MTG seraient en discussion avec les écuries esportives pour acheter un contrat d'exclusivité auprès de celles-ci.

 

Ce qu'on nous a dit, c'est que l'Electronic Sport League et le Modern Times Groupe parlent directement avec les équipes pour conclure un accord et être achetées purement et simplement, ou bien signer un contrat pour participer à leur ligue et exclusivement à leur ligue en 2016.
On nous a dit que cet accord leur interdirait de jouer dans les autres ligues et les seuls tournois auxquels ils pourraient participer seraient les majors [de Valve].

Une source interne à l'accord

 

 

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L'ESL achèterait les droits de participation aux tournois des équipes - © 1337mag.com


Les équipes auraient eu jusqu'à la semaine dernière pour répondre à l'offre de l'ESL et la MTG et connaîtraient pleinement les détails du contrat. Les organisations participant à l'accord pour un circuit "libre" auraient à leur tour contacté les écuries esportives pour les prévenir de leurs plans futurs et ce qu'ils manqueraient à signer avec l'ESL.

 

Nous ne cherchons pas à attaquer l'ESL, mais avec ce qu'ils font nous voulons seulement nous défendre. Le meilleur moyen pour ce faire est de s'allier.

Un employé au sein du partenariat


L'ESL avait déjà été accusée de vouloir créer une ligue avec exclusivité pour les équipes. Cette discussion avait eu lieu en avril 2015 aux locaux de Twitch TV à San Francisco, l'ESL, Vulcun et de nombreuses autres organisations esportives étaient présentes pour discuter sur la possibilité de cette ligue. Les fuites sur ces discussions avait fait reculer les différents acteurs, et l'information avait été publiquement démentie.

 

2016, un tournant pour Counter Strike ?


Les plus grandes organisations de l'esport sur Counter Strike avaient déjà prévu de se rencontrer en 2016 pour s'organiser suite à la pression que présente la MTG avec ses investissements dans les sports électroniques.

 

Les équipes de haut niveau ne participeraient plus aux tournois n'offrant pas  au minimum de 75 000 $ de cashprize et une prise en charge des frais.

Un bon nombre de ces organisations ont offert en 2015 des tournois qui ne correspondaient pas à ces attentes, une alliance pourrait les aider à voir participer les plus grandes équipes dans leurs tournois, de plus une coopération des organisations pourrait permettre un calendrier plus souple pour les équipes.


Les organisations participantes n'ont pas souhaité s'exprimer pour le moment, mais ont prévenu qu'une annonce serait faite lorsque les détails de cet accord seront finalisés.


Cet accord semble donc être avant tout une tentative des organisations pour contrebalancer le poids qu'impose le duo MTG/ESL. Toutes les organisations ne feront pas ou peu de profit de cette alliance mais elle serait selon eux le dernier recours pour ne pas succomber aux contrats d'exclusivité potentiels du Modern Times Group.