Après deux tentatives infructueuses pour rejoindre la VCT Americas, M80 a annoncé la séparation de son équipe Valorant. Quatre joueurs sont déjà partis en free agency, laissant l’organisation faire face à un revers majeur après avoir échoué à se qualifier pour la ligue de franchise de Riot Games.

Deux échecs consécutifs et un coup dur pour M80

L'équipe Valorant de M80, l’un des favoris de la North American Challengers League, a subi un coup dur en perdant pour la deuxième fois consécutive en finale de l'Ascension. Cette défaite a définitivement écarté l'équipe de la possibilité de rejoindre la ligue de franchise VCT Americas, et ce, pour la 2e année consécutive. Suite à cet échec, quatre joueurs ont quitté l’effectif pour entrer en agence libre, laissant l’organisation dans une situation délicate après deux ans d’efforts sans résultat. Pour M80, cette défaite marque la fin d’une période de compétitivité intense dans les Challengers, et laisse des questions ouvertes quant à son avenir sur la scène Valorant.

M80 était l’un des prétendants les plus sérieux à une place dans la VCT Americas League en 2024. Après une saison solide en North American Challengers League, l’équipe semblait prête à franchir le pas lors de l'Ascension, mais elle a échoué au dernier obstacle face à The 2Game Esports, tout comme l’année précédente. Cette deuxième défaite en finale d'Ascension a provoqué des changements radicaux au sein de l'équipe. Quatre des cinq joueurs de l’effectif — NiSMO, koalanoob, BcJ et neT — ont confirmé leur départ pour entrer en agence libre. Le seul joueur encore sous contrat avec M80 est Zander, mais tout indique qu’il pourrait suivre le même chemin prochainement.

Ces départs ne sont pas surprenants. Après deux années passées à essayer de percer dans la ligue de franchise, les joueurs doivent désormais attendre une année supplémentaire pour une nouvelle chance. En rejoignant la free agency, ils espèrent intégrer des équipes franchisées qui participeront au VCT Americas en 2025.


M80 se sépare de son équipe Valorant

Un roster en free agency, des opportunités encore ouvertes

Malgré cette séparation, les joueurs de M80 ont encore des perspectives. Le marché des transferts de Valorant est en pleine mutation avec le départ de plusieurs grands noms comme TenZ et Saadhak, ce qui pourrait ouvrir des opportunités pour les membres de M80 d'intégrer des équipes franchisées et de jouer en VCT Americas l’année prochaine. NiSMO (flex) et koalanoob (duelist), membres originaux de l’équipe depuis 2023, ont été des piliers du roster. Leur flexibilité et leurs compétences ont été reconnues tout au long de la saison, mais cela n’a pas suffi à franchir l’étape décisive. BcJ (recon) et neT (sentinel/lurker) avaient rejoint l’équipe en 2024, apportant de nouvelles perspectives et une dynamique différente. Cependant, malgré leurs efforts, M80 a trébuché lors des moments cruciaux, notamment lors des phases finales de l'Ascension.

Zander, quant à lui, reste pour l’instant sous contrat avec M80. Cependant, il est pressenti pour un rôle de smoke chez Sentinels, à la suite de la retraite de TenZ. Cette éventuelle transition marquerait la fin de l'équipe Valorant de M80 telle qu'elle existe actuellement.

L’impact financier de cet échec pour M80

L'échec de M80 en Ascension pour la deuxième année consécutive a également des répercussions financières importantes. Maintenir une équipe compétitive au niveau Challenger représente des coûts élevés. En 2023, DisguisedToast, propriétaire de l’équipe Disguised, avait révélé dépenser environ 500 000 $ par an pour faire fonctionner son équipe (information partagée par dotesports). M80, avec une structure plus large et un personnel de soutien plus important, aurait probablement investi encore plus pour son roster Valorant. L’objectif de M80 était de rejoindre la VCT Americas League, où des opportunités de revenus supplémentaires existent pour les équipes franchisées, notamment via les packs d’équipe, les prize pools des tournois VCT, et une plus grande visibilité médiatique. Ne pas accéder à cette ligue deux années de suite a représenté un coup dur non seulement sportif, mais aussi économique pour l’organisation.