Mise à Jour du mardi 06 Juillet
Contacté par téléphone, Jean Marie COUTANT, Président du Groupe Coutant Finances s'est voulu très rassurant quant au financement de l'ESWC. Rappelons que le Groupe Coutant Finances est la holding de la personne susnommée qui regroupe donc ses investissements et ses participations dans d'autres entreprises, dont 80% de GAMES SOLUTION depuis que Stéphane Cosse a cédé les 40% détenus par sa société VALOSC.
Pour Monsieur COUTANT, l'ESWC est un projet de long terme, avec des objectifs sur 3 ans pour relancer la marque ESWC. Les cash prizes seront donc financés cette année par un emprunt contracté auprès de la Société Générale avec pour objectif une croissance rapide dans les années à venir, en particulier auprès des partenaires internationaux de l'évènement. Il nous a assuré que les cash prizes seraient payés sous 30 jours par virement bancaire international une fois que les structures et joueurs concernés auront fait parvenir leurs informations bancaires, et qu'il suivrait cela personnellement. Des informations beaucoup plus détaillées devraient nous parvenir très prochainement, mais ces premiers éléments nous rassurent par rapport aux éléments qui nous parviennent sur la réputation de DIP Communication dans l'organsiation de salons dans la région Toulousaine.
Nous avons aussi relevé que de nombreuses marques ont été déposées par GAMES SOLUTION, des bons indicateurs sur les possibles axes de croissance de la société :
- Fédération Française des Sports Electroniques
- Fédération Française E-Sports
- International Electronic Sports Federation
- Fédération Internationale des Sports Electroniques
- World Game Show
- www.world-game-show.com
- European Game Show
- African Game Show
- American Game Show
- Asian Game Show
- Australian Game Show
- Frag Movie Festival
- Frag Movie Award
A suivre donc !
L'ESWC a eu lieu dans des conditions idéales pour des joueurs, les salles de conférences des hôtels permettent des "LANs de luxe", un peu à la manière des grosses compétitions qui ont lieu aux Etats-Unis, en particulier la QuakeCon, ou encore les plus gros tournois de poker mondiaux. Au delà de cette belle réussite esportive indéniable et déjà abondamment traitée sur notre site live, se cache toujours le côté le plus sombre, qu'une absence de communication sur les sujets qui fâchent fait ressortir, en particulier celui du financement de l'évènement.
On attendait l'annonce d'un gros sponsor, promise la semaine dernière, il n'y a finalement rien eu. Du coup on peut se demander quel était l'objectif de cette "annonce d'annonce". Rassurer à une semaine de l'évènement ? C'est le plus probable finalement, quelques jours plus tard est publié le communiqué du G7 qui confirme sa venue et pose ses conditions pour l'année prochaine.
Il se murmure dans les couloirs que Stéphane Cosse et Jean-Marie Coutant seraient partis au Qatar pour rencontrer un investisseur, sans plus d'informations sur celui-ci. On se souvient que la guilde World of Warcraft Ensidia avait été sponsorisée à son lancement par un Dubaïote dont l'identité est restée mystérieuse et que l'Arbalet Cup tourne sur les fonds de Murat "Arbalet" Zhumashevich. Une opération de mécenat est donc possible, de là à dire que l'argent de la prochaine édition est déjà sur le compte de Games Solution, il y a quand même un gouffre.
C'est il y a deux semaines que le lièvre le plus inquiétant a été levé, un peu par hasard, après avoir appris que Games Solution avait changé de partenaire fournisseur de PC. Réseau Local, qui fournissait les ordinateurs et leur administration lors de la Coupe de France, avait été brusquement écarté avant la Coupe du Monde au profit d'INSA Lan pour l'administration et de Leni France pour le matériel. Nous avons donc appelé ce prestataire parisien (Réseau Local), il s'avère que celui-ci a été contacté une semaine avant la Coupe de France par Games Solution qui avait besoin de 50 PC. Le total de la commande est de 15 000 euros dont un tiers doit être payé comptant, Games Solution leur annonce alors le 21 Mai, la veille de l'évènement que le chèque est parti, celui-ci n'est jamais arrivé. Depuis, Réseau Local se retrouve face à un mur et ne parvient pas à contacter le gérant de Games Solution.
Ne souhaitant mettre en difficulté l'évènement ni la rédaction présente sur place à la dernière minute, nous avons préféré attendre avant de vous transmettre cette information. Après avoir contacté des partenaires et des responsables de l'ESWC pour demander des compléments d'information, il semble que notre enquête soit arrivée aux oreilles de la direction et l'ait fait réagir. Réseau Local reçoit par mail le 24 Juin un scan d'un chèque et une preuve de distribution d'un courrier avec accusé de réception, cette nouvelle lettre n'est jamais arrivée et est introuvable sur le site de suivi de courrier de la Poste. Après près d'une dizaine de relances, Réseau Local ne souhaite plus travailler dorénavant avec le milieu du sport électronique en l'absence de vraies garanties, et il semble que de nombreux partenaires aient pris la même décision. Si cette situation n'est pas rapidement résolue, les conséquences pourraient toucher le reste du sport électronique Français, un peu à la manière du problème de la dette grecque qui incite à la défiance contre toute l'Europe.
Après la Coupe de France, Planet Saturn n'a pas souhaité continuer l'aventure et s'est eclipsé plutôt discrètement de la liste des sponsors. La même chose devrait se reproduire après la Coupe du Monde chez d'autres partenaires. Sur le stand de Peugeot, Dimanche soir, l'agacement était présent : "on a fait une réunion entre exposants, on nous avait promis un évènement avec de 50 000 à 80 000 personnes, au final il n'y en a que 3 000, ce n'est pas honnête". Même son de cloche chez Epitech où "on a pas vu grand monde" mais où le principal problème semble avoir été la climatisation ou plutôt son absence, il faisait plus de 45°C les deux premiers jours de l'évènement. Du coup, il est possible que certains exposants décident de ne pas payer leur emplacement, s'estimant lésés par une publicité mensongère : "Il y a un énorme fossé entre l'annonce et la réalité".
Cette colère est moindre chez les partenaires traditionnels du sport électronique, chez LDLC on ne s'attendait pas à des miracles car on connait bien le milieu. C'est la même chose chez VeryGames où on est plutôt satisfait, il faut dire que grâce à un des systèmes d'échanges de bons procédés, ceux-ci n'ont pas eu à débourser un centime pour être présents.
Enfin pour l'épineux sujet des cashprizes, ceux-ci n'ont pas été réglés sur le champ contrairement à la coupe de France, il faut dire que ce ne sont pas les mêmes sommes qui sont en jeu. Il faudra que Games Solution débloque 170 000€ en 90 jours sous peine de voir le G7 s'énerver. Même si celui-ci n'est pas en mesure d'imposer un boycott, le compte-à-rebours est lancé. L'inconnue principale est combien Jean-Marie COUTANT, qui semble avoir avancé les fonds pour l'organisation de l'évènement, est prêt a investir. Plus que jamais, les acteurs majeurs du sport électronique se demandent où veut en venir Games Solution et le doute s'installe. Selon nos estimations, corroborées par les professionnels présents, il devrait rester entre 350 000 et 500 000 euros à trouver, cash prizes compris...
Modifié le 17/04/2019 à 13:28
Cela dit je connais pas non plus l'intégralité de sa théorie a part "que le marche ne s'auto régule pas forcément tout seul et qu'il faut intervenir pour l'aider à se re-reguler" quelque chose comme ca ;)
Modifié le 17/04/2019 à 13:28
Ah tu veux dire que coutant c'est le "plan de relance de l'esport" ?
Oué si on veut, mais comme le plan de relance est allé dans les poches des banques je suis pas sur que ce soit na'vi qui ait le plus besoin d'argent
Modifié le 17/04/2019 à 13:19
Oui en quelque sorte du moins dans une optique France vers l'Inter, bien que le succès potentiel n'a pas été atteint ;)
Effectivement na'vi n'en a pas besoin....
Modifié le 17/04/2019 à 13:28
Modifié le 17/04/2019 à 13:28
Il apporte des garanties, pas de cash...
Faire un emprunt pour payer des dettes ne feront qu'accroitre les déficit puisque par voie de conséquence, un emprunt coute.
Les médias s'en tapent que les joueurs soient payés, et les joueurs s'en tapent ils veulent juste voir deux matchs pas mal sur hltv.
Globalement, un retour sur investissement correct = deux voire trois fois le ticket investit.
Et se positionner sur un marché qui est dominé par des gens qui de toutes façons ne sont pas les cibles prioritaires (on va passer le fait que jouer ca dure pas 25 ans, ni même une vie) et que dans la grande majorité, ceux qui jouent n'ont même pas de moyens de paiement...
Faut arrêter de croire que ca va relancer le esport, queue dale, ca va creuser une nouvelle brèche et bientôt on dira : "je vous l'avais dit" !
Modifié le 17/04/2019 à 13:28
D'où commentaire #1
Modifié le 17/04/2019 à 13:28
Modifié le 17/04/2019 à 13:28
''Globalement, un retour sur investissement correct = deux voire trois fois le ticket investit.''
Chui pas trop d'accord c'est plutot de l'ordre de 30%...