[MàJ] Un communiqué est apparu sur le site de Games Services :
Je ne vais pas vous faire un cours magistral sur la liquidation d'une entreprise, pour cela, il vous suffit de vous rendre sur cette page ; néanmoins il faut retenir que la liquidation judiciaire est une opération visant à rembourser les dettes d'une entreprise grâce au recouvrement ou à la vente de ses actifs. L'entreprise parvient à cette situation lorsque la société voit son passif supérieur à son actif avec une impossibilité de redressement, en d'autres termes, c'est lorsqu'elle a bu la tasse et qu'il n'y a plus d'espoir pour le noyé...
Dire que c'est une mauvaise nouvelle serait un euphémisme, il serait plus juste de dire que le compte à rebours est lancé depuis plusieurs semaines. D'après le document ci-dessus, la liquidation a eu lieu le 30 mars, soit 20 jours après le communiqué de M. Dallon annonçant publiquement les difficultés de l'entreprise. Toujours expansive lorsqu'il s'agissait de communiquer façon méthode Coué lorsque tout allait pour le mieux, l'entreprise semble aujourd'hui peut encline à aborder publiquement ses difficultés. On peut pourtant légitimement se poser quelques questions, comme le paiement des cash prizes des éditions passés de l'ESWC. Inutile de penser à l'édition repoussée des finales de l'ESWC, car il est difficile d'imaginer à présent la réussite de l'organisation de celles-ci après avoir vu le document du dessus. A moins d'un gros chèque, d'un Père Noël providentiel, c'est même mission impossible. C'est ainsi que nous l'a confié une source interne il y a quelques temps : "Oui Games Services, c'est bientôt fini."
Paris, le 5 avril 2009 La société Games-Service SA cesse ses activités. Sa liquidation judiciaire a été prononcée au Tribunal de Commerce de Paris le 30 mars 2009. En conséquence, l’ensemble des salariés, dont les dirigeants, ont été démis de leurs fonctions et licenciés par l’administration judiciaire le 2 avril. Le processus de liquidation qui s’ouvre cette semaine aura notamment pour objectif d’organiser une éventuelle reprise ou revente des actifs, dont La Coupe du Monde des Jeux Vidéo, Le Mondial du Gaming, le magazine Overgame.
Je ne vais pas vous faire un cours magistral sur la liquidation d'une entreprise, pour cela, il vous suffit de vous rendre sur cette page ; néanmoins il faut retenir que la liquidation judiciaire est une opération visant à rembourser les dettes d'une entreprise grâce au recouvrement ou à la vente de ses actifs. L'entreprise parvient à cette situation lorsque la société voit son passif supérieur à son actif avec une impossibilité de redressement, en d'autres termes, c'est lorsqu'elle a bu la tasse et qu'il n'y a plus d'espoir pour le noyé...
Dire que c'est une mauvaise nouvelle serait un euphémisme, il serait plus juste de dire que le compte à rebours est lancé depuis plusieurs semaines. D'après le document ci-dessus, la liquidation a eu lieu le 30 mars, soit 20 jours après le communiqué de M. Dallon annonçant publiquement les difficultés de l'entreprise. Toujours expansive lorsqu'il s'agissait de communiquer façon méthode Coué lorsque tout allait pour le mieux, l'entreprise semble aujourd'hui peut encline à aborder publiquement ses difficultés. On peut pourtant légitimement se poser quelques questions, comme le paiement des cash prizes des éditions passés de l'ESWC. Inutile de penser à l'édition repoussée des finales de l'ESWC, car il est difficile d'imaginer à présent la réussite de l'organisation de celles-ci après avoir vu le document du dessus. A moins d'un gros chèque, d'un Père Noël providentiel, c'est même mission impossible. C'est ainsi que nous l'a confié une source interne il y a quelques temps : "Oui Games Services, c'est bientôt fini."
Modifié le 17/04/2019 à 13:17
Pour ce qui est de #166 et de son argument, la Coupe du Monde, c'est pas la même chose en foot et en eSport... L'ESWC c'est simplement le nom d'une LAN, certes très reconnue, avec une énorme importance, mais néanmoins, juste un event. Certains pourront dire la Coupe du Monde c'est l'ESWC, d'autres diront quand elle était encore là, c'est la CPL.
Bref. En tous les cas, c'est dommage pour M. Dallon et sa société, c'est dommage pour l'eSport français et international, cela dit, le monde ne s'arrête pas là.
Aujourd'hui, certes GS ferme ses portes, cela dit, rien ne nous permet d'affirmer qu'une autre entreprise ne prendra pas le relai demain.