Retour sur l'ESWC 2016

L'ESWC 2016 est maintenant terminée, revenons sur les différents points positifs et négatifs de l'événement.

 

Un problème de manette déconcertant

 

Si l'ESWC 2016 a commencé dans le plus grand des calmes, un problème relativement conséquent est venu compromettre les plans des organisateurs. Les nombreux appareils électroniques présents au sein du Zénith de Paris furent à l'origine d'interférences, venues perturber le bon fonctionnement des manettes et empêcher les joueurs de jouer dans les conditions les plus optimales.

 

Ces problèmes de bluetooth ont entrainé un certain retard tout au long de l'événement, les organisateurs et les joueurs s'étant réunis pour trouver la meilleure solution pour tous. Au final, les accès aux backstages ont été restreints, et le public a été reculé de quelques rangs. Un aléa effarant qui, pour bon nombre de personnes, repose pleinement sur Sony et sa dernière console de salon.

 

Une organisation hors-normes

 

Malgré les nombreux problèmes liés aux consoles et aux manettes survenus durant l'événement, la qualité et l'organisation de l'ESWC 2016 ont été irréprochables. Les organisateurs et le staff sont restés à l'écoute des joueurs, du public où mêmes des médias, et ont offert un confort optimal avec la présence d'une cantine et d'une buvette gratuit en backstage pour tout le staff. ESWC conserve sa réputation vis-à-vis de l'organisation et de la qualité de ses événements.

 

Un public français au rendez-vous

 

Ce n'est plus a redire, le public français est considére comme le meilleur au monde, et il l'a encore démontré tout au long du week-end. Enflammée par un Olivier Morin endiablé et une production hors-norme, la foule du Zénith de Paris a fait vibrer la salle de concert parisienne pour chaque joueur, à chaque action, à chaque kill durant les trois jours de compétition. En plein tournant pour l'esport français, une démonstration de l'engouement et de la ferveur titanesque du public français pourrait bien être un facteur prépondérant quant à l'essort de la discipline dans l'Hexagone.

 

 

Une Team Vitality de haute volée

 

Comme chaque année, la Team Vitality était attendue au tournant pour l'ESWC, le majeur annuel organisé sur le territoire français. Depuis sa première parution en 2013, l'équipe à l'abeille déplace des milliers de supporters venus assister et vibrer à chaque prouesse des jaunes et noirs. Quelque peu en difficulté en ce début de seconde saison de Pro Division, Vitality n'était pas particulièrement redoutée ce week-end mais a affirmé qu'elle avait tout de même son mot à dire à cette ESWC.

 

Après une sèche défaite la veille face à HyperGames, Vitality s'est imposée face à WySix pour rester en vie dans le tournoi. En fin de journée, Broken et ses joueurs ont de nouveau rencontré les britanniques d'HyperGames mais avec cette fois-ci une qualification pour les phases finales en jeu. Si le match s'est joué en backstage, les supporters de l'écurie française se sont agglutinés en masse  à l'extremité du Zénith pour assister à la rencontre de loin.

 

 

Pour le plus grand bonheur des joueurs et de leurs fans, Vitality ont pris leur revanche sur Team HyperGames et se sont qualifiés pour les phases finales de l'événement. Les Français n'auront pas su faire chuter Millenium en Quart de Finale, mais sont à la tête d'une performance tout à fait remarquable à cette ESWC 2016.

 

 

 Des équipes européennes qui font forte tête

 

Nous somme désormais à la mi-mai, l'ESWC 2016 a été la première confrontation entre l'Europe et les Etats-Unis. Si les ogres américains dominent le monde depuis maintenant plusieurs années, les équipes du vieux continent leur ont tenu forte tête à cette ESWC. Une victoire de Millenium sur OpTic Gaming en phase de groupes, Splyce qui élimine FaZe Clan en quarts de finale et Rise Nation en demi-finale. Au terme d'une finale tonitruante, l'équipe au serpent n'aura pas trouvé les moyens de faire chuter OpTic, mais termine vice-championne du monde. Une remarquable performance donc des équipes britanniques à cet événement, ce qui présage de belles choses pour la fin de la saison et une possible inversion de la tendance, les américains ne seraient plus sur le toit du monde.